Asphyxie des leviers de production de richesse : L’économie tourne au ralenti

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Le régime du président Bassirou Diomaye Faye qui a supprimé en trois mois plusieurs emplois, qui  a été porté au pouvoir pour donner espoirs aux millions de Sénégalais en chômage, est dans la ligne de mire des jakartamen et  ambulants en colère.

Après quelques petits mois à la tête du pays, la suppression d’emplois fait partie du bilan du régime du président, Bassirou Diomaye Faye. Dans plusieurs secteurs, des travailleurs ont été licenciés, ajoutant leur nombre aux millions de Sénégalais, surtout jeunes qui sont en chômage.

Le problème de la jeunesse, c’est la question du chômage en général. La frange la plus représentative de la population, soit 70% étant jeune, cette jeunesse  est au centre de la question du chômage. La question de l’emploi est une question structurelle. En tout cas attendu sur la création d’emplois, le régime de Diomaye est entrain d’exceller dans la suppression d’emplois.

 Le président Diomaye surclasse Macky dans la suppression d’emploi  

Si on assure pas une gouvernance sobre et vertueuse, pas dans la parole mais dans les faits, il est évident qu’on ne va rien réussir.

Si pour l’emploi,  il faut nécessairement évaluer ce qui a été fait,  auditer les programmes et voir leur impact sur le chômage avant d’injecter d’autres ressources, il faut aussi prendre le soin d’évaluer l’impact social  de la décision d’ envoyer des milliers de personnes au chômage.    Si pour les jeunes beaucoup d’argent a été injecté  force est de constater que ceux qui les ont gérés l’ont mal fait. Le constat de l’échec est évident. Il  faut auditer l’existant pour éviter de marcher sans avancer.  Les ambulants qui ont été déguerpis de leur lieux de travail passent maintenant la journée à se tourner les pouces.  En chômage… technique, ils en veulent au régime du président Diomaye.  La même situation est vécue  par les jakartamen en proie à juste raison, à des contrôles strictes. Ces jeunes qui trouvent dans cette activité les moyens de leur survie  ne sont pas content du traitement qui leur est réservé. Ils promettent de se faire entendre dans les jours à venir .

Aujourd’hui, le leitmotiv du problème, c’est la jeunesse dans ses difficultés  ses remises en cause mais aussi dans ses projets.

Quand le rêve d’une vie meilleure s’écroule comme un château de cartes…

Les efforts devraient cibler la recherche de richesse interne endogène en privilégiant des actions de développement autour de leviers comme l’agriculture, la pêche, l’élevage.  Il ne faut pas oublier que l’informel qui produit  les 3/4 de la richesse du pays donne de l’emploi plus que le gouvernement.    Si l’argent  ne circule pas à travers des marchands ambulants, tabliers, boutiquiers, vendeurs de toutes sortes, l’économie du pays ne peut pas avancer . La Der qui a été très politisée sous le régime de Macky doit changer de cap et accompagner le secteur informel.

Si le secteur informel ne marche pas, l’économie ne peut pas avancer

Le Sénégal qui regorge de  ressources n’a pas d’industries pour retenir les jeunes contraints à l’émigration clandestine. Dans notre pays où la grande majorité de la population est dans la précarité, la terre et la mer regorgent de ressources  notamment, le phosphate,  le phosphogen, la bauxite, le fer, l’or, le zircon, la tourbe et récemment le pétrole et le gaz.

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