Honte, arrogance… : Capello se défoule sur Spalletti et la Nazionale !
Après la piteuse élimination de l’Italie face à la Suisse (0-2) en 8es de finale de l’Euro 2024 samedi, les médias nationaux se sont déchaînés contre la Nazionale. Un acharnement partagé par l’ancien entraîneur Fabio Capello, qui n’a épargné personne.
Luciano Spalletti, sélectionneur d’une équipe d’Italie qui s’est encore ratée?
L’Euro remporté en 2021 était donc bel et bien une anomalie au milieu de la misère que traverse l’équipe d’Italie depuis 15 ans La prestation infâme de la Nazionale face à la Suisse (0-2), samedi en 8es de finale de l’Euro 2024, a suscité la colère des médias mais aussi de l’ancien entraîneur Fabio Capello, qui a reconnu avoir eu «honte» de la performance de la Squadra Azzurra. Pas un costume pour Spalletti Parmi les responsables de cet échec, l’ex-coach de l’AC Milan pointe le sélectionneur Luciano Spalletti, qui n’a pas le costume pour assumer ce rôle selon lui. «Je ne suis pas optimiste quant à l’avenir. Je pense que Luciano est un excellent entraîneur, mais en même temps, il doit beaucoup s’améliorer en tant que sélectionneur. (…)
Être entraîneur et sélectionneur sont deux métiers différents. Ce n’est pas un hasard s’il ne faut pas parler d’entraîneur, mais de sélectionneur… Il peut avoir sa propre idée du football, mais doit aussi réfléchir à la manière dont les différents éléments sont utilisés dans son équipe et parfois s’adapter. La raison est simple : on n’a pas le temps de travailler au jour le jour», a jugé l’ancien sélectionneur de l’Angleterre dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport. Mais surtout, le principal défaut de Spalletti pointé par Capello, c’est l’arrogance. «Il est présomptueux. J’avais le sentiment que déjà contre l’Espagne (0-1), il ne pensait pas comme un sélectionneur, mais comme un entraîneur de club.
En substance, il envoyait une équipe sur le terrain en se disant ‘nous sommes nous, ils sont eux, allons-y, voyons qui est le meilleur’. (…) Et nous avons vu qui était le meilleur…» , a analysé l’ex-milieu de terrain. Les joueurs pas épargnés Toutefois, l’ancien technicien n’a pas été tendre non plus avec les joueurs, à qui il reproche le manque de dévouement. «D’après ce que nous avons vu sur le terrain, je pense que la confusion a surtout été générée par les joueurs. (…) Ils doivent sentir le poids du maillot. Je n’ai jamais vu une équipe d’Italie comme celle-ci», a poursuivi Capello.
«Tout est devenu trop ‘spectaculaire’. Les paroles, les formations, les initiatives… Je suis plutôt pour la culture du travail. Lumières éteintes et profil bas», a conclu le manager de 78 ans. Désormais, l’Italie doit encore tourner la page d’un nouvel échec et se projeter sur la Coupe du monde 2026. Une troisième absence d’affilée au Mondial ferait tâche, encore une fois. Avec 48 équipes présentes, cela semble dans ses cordes. Mais avec l’Italie, on ne sait jamais.
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