Le Pr Diomaye face au coût de la vie : Eviter les erreurs du Pr Macky
L’inertie du régime de Macky Sall face à la hausse intenable a poussé beaucoup de Sénégalais à voter contre le candidat de Benno. Face à l’inflation sauvage, le régime du président Macky Sall a prétexte une marge de manœuvre réduite sur les denrées de première nécessité pour ne pas baisser les prix. Macky et son régime expliquaient qu’à cause de la mise en application de la vérité des prix demandée par le Fmi, ils ne pouvaient pas faire grand-chose pour diminuer les prix. En tout cas, c’est cette vérité des prix qui continue d’impacter directement sur les prix des denrées qui a précipité leur chute. La hausse intenable du coût de la vie accroit la charge des pères et mères de famille, déjà éprouvés par la conjoncture économique.
Le coût de la vie reste un redoutable adversaire de Diomaye
Au Sénégal où le verrou de la subvention sur les produits et services de consommation courante n’est pas blindé, on assiste souvent à une flambée des prix et leurs conséquences dans le panier de la ménagère ainsi que sur les dépenses de la famille.
Le gouvernement du Président Sall s’est toujours réjoui de la constance des prix des denrées de première nécessité. Si le prix du sucre, qui a connu une variation à un moment donné, n’avait pas connu une hausse injustifiée, l’ inflation sur cette denrée ne serait pas significative et n’impacterait pas sur le panier de la ménagère. Avec la hausse considérable sur le prix du riz, de l’huile, de l’électricité, du carburant, de l’aliment de bétail, des matériaux de construction etc, ya de quoi crier dans un pays où beaucoup n’ont pas de quoi pour faire bouillir la marmite tous les jours. Le ciment, le béton et le fer sont hors de portée. Récemment, le prix de la baguette de pain a connu une hausse. La viande coûte les yeux de la tête. Les légumes aussi.
La hausse des prix a motivé la chute du régime de Macky Sall
La cherté des prix des denrées alimentaires nuit aux consommateurs surtout aux habitants pauvres des zones urbaines. Si les prix sont chers, la pauvreté augmente.
L’insécurité alimentaire étant déjà élevée et les amortisseurs sociaux insuffisants, la cherté des prix fait que les personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté voient leur situation s’aggraver encore davantage
Si à travers la matérialisation des accords signés avec les syndicats et la hausse des salaires dans la fonction publique, le président Sall est parvenu à contenir des mécontentements, la hausse sauvage des prix de toutes les denrées et marchandises a enflé la colère des « Gorgorlous » contre lui au point qu’ils ont sanctionné le candidat de Benno.
L’urgence de diminuer le train de vie de l’Etat
Et même si un autre avait été choisi à la place de Amadou Ba, il serait sanctionné comme lui. L’austérité recommande la réduction du train de vie de l’Etat. Le président Bassirou Diomaye qui a trouvé une situation difficile avec un coût trop élevé de la vie ; Il peut rattacher certaines direction à leur ministère de tutelle et utiliser leurs budgets contre la vie chère. L’office national de formation professionnelle peut être rattaché au ministère de la formation professionnelle. L a direction du cadre de vie à son ministère de tutelle. La liste est loin d’être exhaustive. Il ne faut pas aussi suivre les traces du régime sortant par des nominations interminables à des postes de ministres conseillers etc. Cela augmente les dépenses publiques au moment où les gorgorlous souffrent . Après sa réélection en 2019, le président Macky Sall a servi des postes à des ses souteneurs pour calmer leurs ardeurs, espérant qu’ils allaient contribuer à diminuer la souffrance des populations. Mais les difficultés d’application des politiques publiques sociales, ont fini par augmenter le nombre de pauvres au Sénégal qui est passé du simple au triple selon des statiques. La conséquence directe de la décadence économique qui a entraîné l’augmentation de la pauvreté, est qu’il ya de plus en plus de chômeurs dans le pays. La flambée des prix fait souffrir des familles, qui à la place de lendemains meilleurs, s’enfoncent dans la misère.
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