Reprise des chantiers sur la corniche : La reculade de Diomaye fait débat
Ces derniers jours, le Dièse a été témoin d’un revirement politique intrigant concernant la suspension des constructions sur plusieurs sites du pays, notamment la Corniche de Dakar. Ce revirement, annoncé de manière discrète, soulève des questions importantes sur la nature de la politique et les motivations des acteurs politiques. En tant que citoyen observateur, je suis frappée par la rapidité avec laquelle cette décision controversée a été révoquée. Après avoir été accueillie avec une grande satisfaction par certains et dénoncée avec véhémence par d’autres, cette mesure semble maintenant être annulée dans un contexte de discrétion.
Cette volte-face, loin d’être anodine, suscite des interrogations légitimes quant aux véritables intentions des autorités. D’un côté, certains pourraient interpréter ce revirement comme un aveu de faiblesse de la part des autorités. La pression exercée par différents acteurs, notamment les entrepreneurs et les travailleurs de la construction affectés par la suspension des chantiers, aurait-elle finalement eu raison de la décision initiale ? Est-ce là un signe que les dirigeants sont prêts à céder aux intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général ?
D’un autre côté, il est tout aussi plausible que ce revirement ait été planifié depuis le début, conçu comme une manœuvre politique pour apaiser les tensions et gagner la faveur de la population. En présentant initialement une mesure radicale pour répondre aux préoccupations environnementales et urbanistiques, les autorités auraient pu anticiper une réaction négative et prévoir de revenir sur leur décision ultérieurement, tout en apparaissant comme des dirigeants à l’écoute et réactifs.
Quelle que soit l’interprétation que l’on donne à ce revirement politique, une chose est certaine : il met en lumière les complexités de la politique et la nécessité pour les citoyens de rester vigilants et critiques vis-à-vis des actions de leurs dirigeants. Nous devons continuer à poser des questions, à demander des comptes et à exiger une gouvernance transparente et responsable.
En fin de compte, que ce revirement soit perçu comme un aveu de faiblesse ou comme une stratégie politique calculée, il rappelle l’importance pour les citoyens de rester engagés dans le processus politique et de faire entendre leur voix pour façonner l’avenir de leur pays. En tout cas cette décision qui intervient une moins d’une semaine après l’ arrêt des constructions décidé par le président Diomaye Faye fait polémique.
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