CAN 2024 :Cette finale Côte d’Ivoire-Nigeria peut-elle être l’apothéose d’une édition renversante ?

Qualifiés mercredi aux dépens de la République démocratique du Congo et de l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire et le Nigeria ont rendez-vous, dimanche (21 heures) à Abidjan, pour l’ultime affiche d’une incroyable Coupe d’Afrique des nations 2024Avec leur parcours de folie, les Ivoiriens affichent une confiance à toute épreuve avant de défier le Nigeria, dimanche en finale de « leur » CAN.

Avec leur parcours de folie, les Ivoiriens affichent une confiance à toute épreuve avant de défier le Nigeria, dimanche en finale de « leur » CAN.

On connaît depuis hier soir l’affiche de la finale de la Coupe d’Afrique des nations 2024, qui opposera la Côte d’Ivoire au Nigeria, dimanche (21 heures) à Abidjan.

Miraculé lors de la phase de poules, puis contre le Sénégal et le Mali, le pays organisateur a cette fois maîtrisé son sujet pour prendre le meilleur sur la République démocratique du Congo en demi-finale (1-0) grâce à Sébastien Haller.

Le match le plus dingue de la soirée a finalement vu le Nigeria éliminer aux tirs au buts l’Afrique du Sud (1-1, 4-2).

On a naïvement pensé que le vent de folie entourant cette Coupe d’Afrique des nations 2024 allait s’étioler au fil de la compétition. En vibrant mercredi devant l’épilogue totalement dingue de la première demi-finale entre le Nigeria et l’Afrique du Sud (1-1, 4-2 aux tirs au but), on a eu l’ultime preuve du contraire. Alors que l’attaquant star de Naples Victor Osimhen pensait avoir assuré une qualif plutôt maîtrisée des Super Eagles en inscrivant le but du break (84e), celui-ci a été annulé par l’arbitrage vidéo… car il y avait penalty en faveur des Sud-Africains au début de l’action.

Au bout de cet énième scénario renversant, avec prolongation haletante à la clé et parades héroïques du gardien nigérian Stanley Mwabali pour qualifier les siens aux tirs au but, on tenait le nom d’un finaliste. Le second prétendant au titre suprême du continent africain, la Côte d’Ivoire, présente le parcours qui incarne le mieux la folie.

Une qualification en finale malgré deux défaites en phase de poules, dont une humiliation 0-4 contre la modeste Guinée équatoriale ? C’était du jamais vu dans l’histoire de la compétition. Un changement de sélectionneur en pleine compétition ? Evidemment une première, là aussi.