Présidentielle de 2024 : Risques d’abstention
A ce rythme d’élimination des candidats, beaucoup risquent de ne pas prendre part à la présidentielle de 2024. La conséquence, pourrait être un fort d’abstention. La non- participation par les citoyens à un scrutin était souvent la résultante d’un mécontentement contre les politiciens et la politique. En démocratie, l’on clame qu’il vaut mieux avoir honte d’une violence que d’une abstention.
L’abstention est plus pernicieuse, car elle ne permet pas d’évacuer les tensions politiques.
Des tensions politiques persistantes
découragent les électeurs
Chez nous où la démocratie est reconnue et acceptée, l’on note de plus en plus une augmentation de l’abstention, signe d’un mécontentement et d’une protestation contre les politiciens et la politique en général. L’abstention consiste à ne pas participer à une élection. Elle est différente du vote blanc par lequel, un électeur dépose dans l’urne un bulletin sans nom de candidat et le vote nul qui renvoie à des bulletins endommagés.
L’abstention peut être perçue comme le signe d’un recul démocratique
Aujourd’hui, l’abstention est devenue une sorte de baromètre de l’ Etat de droit et de la considération que les citoyens ont envers les politiciens. Pour ne pas vivre le scénario de la présidentielle de 2019, la classe politique Sénégalaise a intérêt à ce que cette chute de participation ne se répète pas au jour de la présidentielle de février prochain. Le vote étant l’exercice de la souveraineté nationale qui est la base de la démocratie , une abstention pourrait être considérée comme une remise en cause de la démocratie ou comme une force politique en dormance. Le constat au Sénégal est que s’il ya de plus en plus d’abstentions, c’est parceque les politiciens ont fini par constituer une catégorie à part. Beaucoup d’entre eux sont des politiciens professionnels qui vivent pour la politique et de la politique.
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