Redonner espoir aux jeunes : Meilleur remède contre la migration clandestine
Au Sénégal, le nombre de migrants irréguliers a doublé voir triplé. Si dans certains pays, beaucoup partent pour fuir les conflits, ici les gens quittent pour aller à la recherche d’une vie meilleure…Plusieurs candidats à l’émigration
viennent des secteurs de la pêche et du monde paysans sans qu’on ne sache encore combien d’entre eux atteindront l’objectif.
Poussés par le désespoir et le stress
Les multiples projets de retour définitifs qui ont été mis en place jusque là n’ont pas réussi. Malgré les effets pervers, ces fonds peuvent pourtant contribuer efficacement à lutter contre la pauvreté, en accentuant l’accès à l’éducation ou à la santé et en réduisant la vulnérabilité.
Dès qu’il quitte la mère patrie, le migrant n’a qu’une idée en tête : rentrer un jour définitivement au pays, avec de meilleures conditions de vie, prouvant sa réussite sociale.
Le retour définitif,une utopie ?
Un projet qui prend rapidement la forme d’un rêve,, constamment repoussé au moment de la retraite, quand le projet migratoire sera réalisé, ou bien lorsque le contexte économique ou politique dans le pays de départ sera plus favorable, etc. L’on constatera que les migrants modifient très souvent leur projet migratoire en fonction de leur vie dans le pays d’adoption : obtention d’un emploi, insertion dans le tissu social, acquisition de droits sociaux, voire de la citoyenneté, constitution d’une famille…Ce qui conduit le migrant à redéfinir au fil du temps sa relation avec sa communauté.
La personne émigrée peut alors se retrouver en décalage avec les siens restés au pays du fait de son expérience acquise à l’étranger, et de beaucoup d’ autres facteurs. Peu de migrants parviennent à réaliser leur projet de retour. A la place ils ne se livrent qu’à des va-et-vient entre le pays d’origine et celui d’accueil.
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