Front social : Des syndicats reprennent le flambeau de la lutte
Le président, Macky Sall qui quitte le pouvoir dans quelques mois est acculé par l’opposition, les syndicats et la cherté de la vie. En clair, pour Macky Sall, la fin de son règne n’est pas de tout repos.
Le président Macky qui quitte le pouvoir dans quelques mois, fait face à un océan de problèmes. Entre une opposition appuyée par la société civile et qui ne lui fait pas de cadeau, des syndicats qui réclament l’application d’accords, des paysans qui ne sont pas satisfaits de leurs récoltes, réclamant un meilleur prix au producteur de l’arachide et la cherté de la vie Macky vit une fin de règne à problèmes. Si après sa réélection en 2019, Macky Sall a consenti des efforts en diminuant le nombre de parrains requis pour participer aux élections, ça n’a pas calmé les ardeurs d’une opposition qui l’accuse de fausser les règles du jeu en choisissant ses adversaires et prenant des décisions non consensuelles, qui impactent sur le processus électoral et les élections.
Macky Sall fait face à un océan de problèmes à résoudre avant son départ
En fait, depuis sa réélection en 2019, sur presque tout, l’opposition et le président Sall sont en désaccord. La nomination de nouveaux membres à la Cena est le dernier acte en date pris par Macky Sall, qui fait l’objet d’une vive contestation de l’opposition appuyée par des membres de la société civile. A côté, le front social qui a connu une accalmie pendant quelques temps est en ébullition dans des secteurs que l’on croyait être pacifiés. Cinq ans après sa réélection, le président Macky Sall qui a adouci les ardeurs de certains opposants en leur servant des postes, espérant qu’ils allaient contribuer à diminuer la souffrance des populations, fait toujours face à des problèmes.
Des secteurs que l’ont croyait pacifiés reprennent la lutte
Le président Sall a certes consenti des efforts pour les enseignants mais c’est leur matérialisation qui pose problème, poussant les syndicats à reprendre le flambeau de la lutte. Toujours dans le secteur de l’enseignement, les professeurs des universités sont sur le pied de guerre. S’ils ne réclament l’ouverture d’universités, ils exigent le paiement de leurs salaires. Dans le secteur de la justice, le même problème de respect d’accords signés avec les syndicalistes se pose. Il ya fort à craindre avec l’expiration du préavis de grève déposé par Me Aya Boun Malick Diop et ses camarades, que le secteur de la justice renoue avec les perturbations.
L’impossibilité de matérialiser tous les accords signés avec des syndicats, le prix du carburant qui ne baisse pas, le prix de l’électricité qui est constamment en hausse, les factures salées, restent en travers de la gorge des gorgorlous.
Il ya aussi les paysans qui crient à une mauvaise récolte au niveau de certaines localités du pays. Et même dans les coins où les récoltes sont bonnes, les producteurs demandent le relèvement du prix de l’arachide.
Le nombre de chômeurs a considérablement augmenté
La conséquence directe de la crise économique qui a entraîné l’augmentation de la pauvreté, est qu’il ya de plus en plus de chômeurs dans le pays. Voilà autant de problèmes sur la table de Macky Sall et qu’il doit résoudre pour calmer le front social qui boue.
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