Bonne santé de l’économie Sénégalaise : Ça doit se répercuter dans la quotidien des Gorgorlous
Après les emprunts obligataires par appel public à l’épargne au niveau du marché financier de l’UEMOA d’un montant de 120 milliards émis en mars dernier, le Sénégal a procédé en avril de la même année à un autre emprunt pour honorer son engagement sur le projet pétrolier Sangomar. Des faits qui s’ajoutent au coût élevé de la vie pour démonter le ministre des finances , Moustapha Ba qui se glorifie de la bonne santé économique du pays.
Le Sénégal se glorifie de sa bonne santé financière. Mais au moment où le ministre des finances et du budget vante la croissance économique du pays, le coût de la vie ne fléchit pas. La dépense quotidienne hante le sommeil des Gorgorlous qui est déjà confronté à la dure cherté du loyer, à des factures élevées d’électricité et d’eau etc. Si l’économie du pays est en bonne santé, elle est confrontée à une tension de trésorerie qui fait que le Sénégal ait procédé en l’espace de deux mois à des emprunts obligataires.
Un mal économique lourdement ressenti par Gorgorlou
Le premier a été passé sur le marché de l’Uemoa pour un montant de 120 milliards. Le but étant de faire face à une tension de trésorerie, l’Etat a procédé à travers trois emprunts obligataires à l’épargne au niveau du marché financier de l’Uemoa. Le taux d’intérêt étant compris entre 6% et 6,35%, l’emprunt est composé d’une première tranche de 30 milliards pour une période de maturité de 5 ans, suivie d’ une deuxième tranche de 40 milliards pour une période de 7 ans et d’une dernière tranche de 50 milliards de FCFA sur 10 ans. Les 120 milliards, explique t-on, ont été empruntés pour financer des investissements programmés dans le budget 2023 de l’Etat du Sénégal.
Le besoin pressant de liquidité face aux dures conditions des bailleurs
Le Sénégal a procédé en un autre emprunt obligataire en avril dernier. En besoin de liquidité, le pays a emprunté à travers trois banques étrangères de l’argent pour financer ses engagements sur le projet pétrolier de Sangomar. Si la santé économique du pays était aussi bonne que le fait croire le ministre des finances et du budget, le Sénégal ne souscrirait pas à cet emprunt avec un taux d’intérêt plus élevé que les précédents pour une période de maturité de 3 ans.
En effet, si le Sénégal accepte un emprunt pour un taux d’intérêt de 10% pour une période de remboursement aussi courte, c’est qu’il est confronté à une tension de trésorerie. Une sorte de mal économique qui contredit les discours sur les performances économiques et le taux de croissance.
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