Séville Le retour de Ramos passe mal chez les ultras

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Dix-huit années après son départ pour le Real Madrid, Sergio Ramos a effectué son retour au FC Séville. Un come-back salué par quasiment tous les fans de football suite au refus du défenseur central de signer en Arabie Saoudite. Mais pas par les ultras du club andalou, toujours aussi remontés.

Ramos ne revient pas en terrain conquis…

Libre depuis son départ en fin de contrat du Paris Saint-Germain, Sergio Ramos (37 ans) a préféré l’amour du maillot à l’argent. Malgré des offres très lucratives en Arabie Saoudite, où il aurait pu toucher un salaire annuel de 20 millions d’euros, le défenseur central a préféré rentrer au FC Séville, où il émargera seulement à un petit million d’euros par saison.

Le transfert le plus romantique de l’été ? Assurément. Néanmoins, cette décision de retourner au sein de son club formateur, 18 ans après son départ pour le Real Madrid, n’est pas du goût des ultras. En effet, les Biris, principal groupe de supporters sévillans, n’ont toujours pas digéré le départ houleux de l’enfant chéri vers la Maison Blanche en 2005.

Une atteinte au sévillismo

«En tant que groupe ultra du Séville FC depuis près de 50 ans, nous souhaitons exprimer notre rejet de ceux qui ont proposé cette signature. Nous ne sommes pas motivés par la haine ou le ressentiment, mais par l’amour et la fierté pour notre club, son histoire et ses supporters. Nous pensons que cette signature profite davantage aux intérêts des managers qui ne comprennent pas ce qui fait la grandeur du Séville FC et qui ne veillent que sur leurs intérêts personnels et/ou économiques» , peut-on lire dans un communiqué alors que Ramos a systématiquement été conspué lors de ses nombreux retours à Séville entre 2005 et 2021.

«Nous ne sommes pas leur choeur et nous serons toujours aux côtés du Séville FC mais pas de ceux qui le souillent par leurs décisions. Nous pensons que le sévillismo doit avoir de la mémoire et de la fierté, analyser la situation et tirer chacun ses propres conclusions. En tant que groupe, nous sommes très clairs à ce sujet et même si nous savons que nous sommes chaque jour de moins en moins nombreux à donner la priorité à nos valeurs plutôt qu’à l’économie, c’est quelque chose qui ne se négocie pas pour Biris Norte» , rajoute le texte pour contester cette nouvelle collaboration jugée inappropriée.

Une indifférence à l’égard de Ramos ? Malgré tout, les supporters sévillans ne s’en prendront pas personnellement au champion du monde 2010. «Nous tenons à préciser que, contrairement à ce que beaucoup ont déclaré, à Biris Norte, nous ne procéderons pas à des actes tels que des grèves d’encouragements ou des insultes à l’encontre d’un joueur pendant les matchs. Cependant, nous ne pouvons et ne devons pas montrer notre soutien à tout acte qui viole les principes et la dignité du Séville FC» , termine le communiqué. Visiblement, Ramos va avoir énormément de travail pour redorer son blason du côté de Ramon Sanchez Pizjuan.