Secrétariat général des Nations Unies : Des Sénégalais vilipendent le HCR

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Les Sénégalais, Maguette Diagne, Ismaila  Dièmé et les héritiers d’Assane Diagne qui courent derrière le Hcr Dakar qui a été condamné par la justice américaine à leur verser des indemnisations pour licenciement abusif, ont saisi le Secrétariat général des Nations Unies pour se faire entendre.  A travers cette requête, renseigne Elhadji Diagne, l’intervention du Secrétaire général de l’Onu est sollicitée pour pousser le Hcr  à se soumette à la loi.

Déclarés aux Usa, gagnant du procès qui les oppose au   Haut- Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), ils ne sont toujours pas entrés en   possession des montants qui leurs ont été alloués comme indemnités.  Dans le dénuement total avec leurs familles et après avoir saisi, l’Assemblée nationale du Sénégal, le Médiateur de la République, c’est autour du Secrétaire général des Nations Unies d’être saisi  pour rentrer dans leurs fonds Maguette Diagne et Cie espèrent que cette instance fera cas de leur situation afin que leur calvaire prenne fin. Pour rappel,  agents de sécurité au bureau du Hcr à Dakar, Maguette, Assane et Ismaïla Diémé qui étaient liés à cet organisme par un contrat à durée indéterminée (CDI), ont eu la surprise en recevant notification de leur licenciement, après plusieurs années de service au Hcr.  Ils jugent le motif non fondé et attaquent la structure en justice.  En fait, l’indemnité de licenciement  qui leur est allouée en contre-partie de cette violation de la loi du travail par les tribunaux américains, ne leur a jamais été versée depuis.

Vivant depuis lors dans le dénuement, expulsés de leurs loyers, leurs enfants renvoyés de l’école, ils sont

plongés dans une situation précaire depuis lors.  Ces pères de famille qui vivent toutes sortes  d’humiliations, qui ont entraîné selon, Maguete Diagne, le décès de son collègue, Assane, qui a perdu la vue avant la vie, attendent toujours de rentrer dans leur droit. Ne désespérant pas, Maguette, Ismaïla et le représentant des héritiers de Assane Diagne ont saisi le Secrétariat général de  l’Onu. Toujours pour se  faire entendre, Maguette Diagne affirme que leur cause sera portée à la connaissance de toutes autorités ou structure qu’ils  pensent être en mesure de les aider  à rentrer dans leur droit. En interpellant directement le Sg de l’Onu, les ex agents du Hcr espèrent obtenir gain de cause dans le bras de fer qui les oppose au Hcr. A l’appui de leur cause, outre la décision de la justice américaine qui leur donne droit, Maguette Diagne et Cie, évoquent l’article 9 alinéa 3 du statut du personnel et de son annexe III pour fustiger le refus de paiement de  l’indemnité  par le Hcr qui a transformé leur rêve en cauchemar.

En effet, ne pouvant plus payer le loyer, Maguette et Ismaïla ainsi que la famille d’Assane Diagne sont expulsés de leurs domiciles. Pour des gens qui avaient le statut d’agent international, ils n’ont plus aujourd’hui de quoi payer la scolarité de leurs  enfants qui  sont renvoyés de leurs écoles.  . Dans la lettre  de licenciement que le patron de la délégation du HCR a fait remettre aux deux Diagne et à leur collègue , Dièmé, il est mentionné que c’est suite aux recommandations publiées à l’issue de la dernière réunion de la structure qui s’est tenue à Genève, qu’il a le regret de les informer que le HCR  se trouve malheureusement dans l’impossibilité de les maintenir dans la délégation régionale de Dakar.

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