Manifs et barbarie : Les populations sous le choc
Les manifestations qui ont embrasé le pays jeudi et vendredi se sont soldées par des actes inadmissibles de viols, d’agressions et de pillages qui ont fini par scandaliser les populations.
La fin de la semaine dernière a été trés mouvementée au niveau de certaines grandes villes et surtout dans la capitale.
Dans la banlieue de Dakar, les scènes de violence ont entrainé le saccage de certains chantiers du gouvernement comme le BRT. L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a perdu tous ses bus dans des incendies+ déclenchés par des manifestants.
Des employées d’un resto violées
Des femmes employées d’un restaurant ont été violées par des malfaiteurs qui ont emporté les équipements de cuisine, les frigos et congélateurs. Des bus de la Cathédrale de Dakar qui étaient stationnés devant le stade Léopold Sédar Senghor ont été réduits en cendre par des pilleurs déchaînés. Des magasins et boutiques appartenant à des privés Sénégalais ont été dévalisés sans compter les Gab de banques et les équipements de la Seneau détruits.
7 bus de la Cathédrale de Dakar brulés
Les scènes de vols et d’agressions ont fini par scandaliser les populations qui témoignent leur calvaire à chaque manifestation. Elles demandent aux manifestants de sauvegarder les biens publics, mais aussi d’épargner les biens d’autrui car la manifestation ne doit pas être synonyme de barbarie.
Mais aussi de nombreuses arrestations.
Certains pilleurs sont déjà aux arrêts et d’autres activement recherchés. Parmi les individus arrêtés se trouvent des gens qui se présentent comme des marchands ambulants mais qui sont considérés comme des hors la loi qui se livraient à des actes de vandalisme et de vol. Y’en a qui ont été trouvés porteurs d’objets ou de produits provenant des magasins pillés.
Les populations scandalisées
En tout cas, ceux d’entre les manifestants arrêtés qui parviennent à établir leur innocence seront libérés et les autres déférés ce lundi pour atteinte à la sureté de l’Etat , destruction de biens publics et privés, trouble à l’ordre public…. Dans la traque des casseurs, les 270 caméras de surveillance installées pour la sécurité publique à Dakar et dans sa banlieue ainsi que les caméras de surveillance privées sont mises à contribution. Comme lors des manifs passées leur exploitation permet de mettre la main sur des individus qui profitent de la manifestation pour voler et agresser. C’est connu qu’à côté des gens qui expriment leur désaccord à travers des actions pacifiques, se trouvent des gangs qui s’en prennent à des particuliers et à leurs. C’est le cas au marché Hlm de Dakar où jeudi dernier, des malfaiteurs ont profité des évènements du jour pour dévaliser des magasins et emporté toute la marchandise trouvée sur place. Pour rappel, c’est à la suite de la condamnation du leader de Pastef dans l’affaire Sweet Beauty que des manifs ont éclaté. Les plus intenses se sont déroulées à Dakar et dans sa banlieue.
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