Benno avertit Sonko : Ce sera œil pour œil –dent pour dent
Avec le discours va t-en guerre prononcé dimanche par Ousmane Sonko et les répliques de responsables de la mouvance présidentielle, on va vers des lendemains à haut risque d’affrontement entre nervis des deux camps
Avec les discours prononcés de part et d’autre par Pastef et Benno, Il ya de fortes craintes de violence entre nervis. En fait, face au discours prononcé par Ousmane Sonko dimanche, la réplique de responsables du camp présidentiel ne s’est pas fait attendre. Pape Mawa Diouf, le porte-parole de Benno a déclaré que la mouvance présidentielle va faire face à Ousmane Sonko. Pour ce responsable de l’Apr, « le discours d’Ousmane Sonko est un appel au meurtre, au massacre». Mr Diouf qui demande à la justice de tirer les conséquences de cette déclaration, renseigne que Benno va lui barrer la route.
Benno promet de faire face à Sonko
Comme pour jeter les autorités à la vindicte populaire, le leader de Pastef a fait savoir que leurs domiciles sont connus. En réaction, des responsables Benno déclarent eux aussi que les maisons des responsables de Pastef sont connies. En tout caas avec ce discours, on va inéluctablement vers l’ affrontement. .Et ce sera entre nervis. Dans le champ politique Sénégalais, on retrouve de gros bras, appelés nervis. Ce sont de gars payés au jour le jour pour protéger des responsables mais qui peuvent commettre le pire à tout moment. Lors d’une des tournées économiques du président de la République, des nervis s’étaient fait distinguer contre des citoyens par des actes de violence. A Tamba lors de la présidentielle de 2019, des nervis qui accompagnaient le candidat du Pur, s’étaient battus jusqu’au sang avec des militants de l’Apr.
Tu attaques mon domicile j’attaque ta maison
C’est comme si de tels nervis ont été recrutés pour se substituer aux forces de l’ordre. Or, dans une République normale, un Etat dit de droit, personne n’a le droit de se substituer à la Police ou à la Gendarmerie. Et il est inconcevable que des citoyens se fassent passer à tabac impunément par des nervis sous le prétexte qu’ils sont payés pour ça. On se rappelle, à la devanture de locaux de la poste, la façon dont des nervis avaient usé de la violence pour écrire des « lettres de pagaille » devant la direction générale, sise au centre-ville. Un autre service où des nervis ont eu à se signaler, est la société Dakar Dem Dik à travers une sanglante bataille rangée à la cité Lobatt Fall pour empêcher l’inauguration d’un centre médico-social pour les travailleurs.
Nervis : une culture de violence
De part et d’autre, les deux camps de nervis s’étaient donné de violents coups, occasionnant des blessés et saccageant des véhicules. Aux dernières locales, un scène quasi identique a opposé à Ziguinchor, des gros bras de Pastef à ceux de Doudou Kâ. Comme dans une séance de catch, les deux camps qui s’étaient affrontés dans la capitale du Sud, ne s’étaient pas fait de cadeau. Les coups avaient plu de part et d’autre et les protagonistes s’étaient boxés entre eux jusqu’à ce qu’il y’ait des blessés. Autant dire qu’avec ces gens, le pire peut arriver à tout moment.
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