Entre vie chère-rentrée des classes, Gamou : Le ciel tombe sur la tête des pères de famille

Read Time:2 Minute, 27 Second

En attendant l’application des mesures contre la vie chère, les pères de famille continuent de face à la vie difficile dans un contexte de rentrée des classes et de célébration du Gamou.

Pendant que les pères de famille attendent de vraies solutions de Macky Sall et de son gouvernement contre la vie trés difficile, les prix continuent de flamber.

La hausse des prix des denrées s’est répercutée sur la situation des pères de famille qui étaient déjà confrontés à des problèmes de dépense quotidienne. Depuis près de deux, les prix ne cessent de grimper au Sénégal, rendant du coup, la vie chère et très difficile pour les « goorgorlous ».

Le casse-tête de la dépense quotidienne

Si le gouvernement, pressé de toutes parts par des organisations syndicales, a fait des efforts en direction de leurs membres, il est toujours attendu par des millions de Sénégalais qui ne sont pas syndiqués et qui sont durement éprouvés par la flambée des prix. Le sucre, les huiles comestibles, le sac de riz, le lait, la viande, le pain, le fer, l’eau, l’électricité, le ciment, l’eau de javel, l’Omo, les biscuits, …,tous les prix ont terriblement augmenté au Sénégal, rendant la vie très, très difficile dans un pays où beaucoup n’ont pas de quoi pour faire bouillir la marmite tous les jours.

Si les populations souffrent de la hausse des prix des produits alimentaires, tels que le sucre, les huiles comestibles, la viande et les légumes, c’est qu’elle impacte sur leur vie quotidienne et affecte le budget des ménages.

Les pères de famille souffrent terriblement

L’insécurité alimentaire étant déjà élevée et les amortisseurs sociaux insuffisants, la hausse de prix aggrave la situation des populations pauvres et les enfonce davantage dans la misère. Les pères de familles vont devoir également faire face aux dépenses de la rentrée des classes. Il s’agit entre autres, des inscriptions des enfants, les fournitures scolaires dont les prix suivent la mouvance d’ensemble de la flambée. En fait, l’instruction des enfants a toujours été un casse-tête pour les pères de famille à revenus intermédiaires. A chaque rentrée des classes, il faut non seulement payer les inscriptions et les fournitures mais aussi des habits aux enfants.

Le coût élevé de l’inscription et des fournitures

Le Gamou étant une fête commune à tous les musulmans du pays, les dépenses qui y sont afférentes viennent s’ajouter à celles évoquées supra.

Qui va s’occuper du peuple qui a tant souffert

Ainsi, c’est comme si le ciel tombait sur la tête de Gorgorlou qui a tant attendu la solution des gouvernants, qu’il n’y croit plus. Le contexte difficile que vivent les Sénégalais devrait pousser la classe politique à taire ses querelles et à s’occuper du peuple qui a tant souffert et qui continue de souffrir des inondations et de l’inflation qui a atteint un niveau sans précédent