Multiplication des cas de violence domestique
L’insécurité n’est pas un fait nouveau dans la capitale Sénégalaise et au niveau des grandes villes de l’intérieur. S’il est vrai que l’insécurité gagne du terrain, il ya lieu aussi de relever que l’insécurité domestique n’est pas facile à combattre.
Le vieux phénomène des « coupeurs de route », classé parmi les conséquences dangereuses de cette gangrène de l’insécurité, se fait toujours sentir au Sud et à l’Est du pays où l’armée poursuit ses opérations de démantèlement des bases rebelles. Les auteurs de vol avec violence qui n’ont jamais arrêté le service continuent de dicter leur loi aux honnêtes citoyens. Ce sont les agresseurs qui poignardent, dépouillent les populations de leurs biens. Souvent des femmes sont violentées puis violées. Les indociles sont brutalisés ou dès fois même, amputés d’une membrane, selon l’humeur des malfrats. Au fil du temps, les agresseurs semblent se rendre vulnérables face à la riposte des forces de sécurité. Mais la plupart d’entre eux finissent dans les mailles des filets de la police ou de la gendarmerie. De nos jours, les malfaiteurs ont développé de nouvelles formes d’attaque : le vol avec usage de véhicule ( moto) qui est très difficile à contrecarrer ou le car jacking qui sont devenus monnaie courante à Dakar. Les agresseurs peuvent aller jusqu’à tuer comme ce fut le cas avec les actes criminels où des personnes ont trouvé la mort, poignardées ou égorgées au couteau, ou bien découpées à la machette. La prise d’otage, surtout des enfants est aussi un phénomène en vogue par ces temps qui courent. Mais devant le cas les plus difficiles à combattre sont les violences domestiques. En fait, si les forces de l’ordre ont pour mission de sécuriser les personnes et les biens, elles ne peuvent pas empêcher un khassimou Ba de s’abattre sur sa collègue à leur lieu de travail. Les forces de l’ordre ne peuvent pas non plus empêcher à un mari, dans l’intimité de sa chambre conjugale, de commettre le meurtre sur son épouse. Les mêmes forces ne peuvent pas s’interposer entre des frères qui se battent dans leur maison jusqu’à ce l’un poignarde l’autre.
Pour faire face à l’insécurité, l’État à lancé la riposte avec des patrouilles conjointement menées par les services de sécurité, en nombre insuffisant et sous équipées pour faire face au mal. L’idéal serait bien entendu de mettre en place, une vraie politique de sécurisation des cités par la protection des personnes et des biens. Les contrôles d’identité et les rafles se sont multipliés ces derniers jours. Mais c’est sans compter sur la pugnacité et l’imprévision intentionnelle des hors-la-loi qui attendent le moment favorable, pour attaquer, voler et tuer.
Average Rating