Verdict renvoyé en septembre prochain

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Le verdict du procès en appel de l’afffaire du meurtre de Ndiaga Diouf n’a pas été connu ce mercredi. Le délibéré qui devait être prononcé a été renvoyé en septembre prochain.  Si le juge suit le réquisitoire du procureur contre Barthélémy Diaz, il pourrait perdre son fauteuil de maire de Dakar.

Barth Diaz qui avait  interjeté appel de sa condamnation en première instance à 6 mois pour se retrouver devant un parquet général qui n’a pas été tendre avec lui va devoir garder son mal en patience jusqu’en septembre prochain,. Le représentant de la société au procès, avait requis contre lui 5 ans de prison et 50 millions en guise de dommages et intérêts. Ce mercredi Barthélémy Diaz, devenu entre temps maire de Dakar n’a pu être fixé sur son sort. Lors du procès en appel de l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf, le Parquet général a demandé à la Cour de requalifier les faits et de condamner Barth à 5 ans de prison en  plus de la somme de 50 millions à payer à la famille de Ndiaga Diouf.

Le procès en Appel opposant Barthélémy Dias à la famille de feu Ndiaga Diouf s’est tenu à la veille des élections locales. Le Parquet général avait demandé à la Cour d’appel de Dakar d’infirmer le jugement rendu en première instance dans cette affaire et de condamner Barth à 5 ans de prison ferme. La même peine est requise contre Babacar Faye et Habib Dieng. Quant à la partie civile, elle a réclamé 150 millions en guise de dommages et intérêts. Pour sa part, Barth a demandé à être blanchi du meurtre de Ndiaga Diouf. En tout cas, si le parquet obtient gain de cause en septembre, Barthélémy Diaz risque de perdre son mandat de maire de Dakar, comme cela a été le cas avec Khalifa Sall. D’ affaire de « coup mortel » suivant le chef d’inculpation  retenu par l’ancien doyen des juges, Mawa Sémou Diouf à l’encontre de Barthélémy Diaz, le dossier de l’attaque de la mairie de Mermoz Sacré Cœur n’est pas encore à son épilogue.

Au lendemain de la fusillade meurtrière  survenue dans la matinée du 22 décembre 2011, le maire Barthélémy Diaz qui a été considéré comme l’auteur du coup qui a entraîné la mort de Ndiaga Diouf, a été arrêté et mis sous mandat de dépôt. Mais 5 mois plus tard, exactement, le 22 mai 2012, Barthélémy Diaz qui a activement soutenu à la présidentielle de la même année,   le  candidat, Macky Sall face à Me Abdoulaye Wade,   bénéficiera d’une liberté provisoire. Mieux, investi sur la liste Benno pour le compte du Parti socialiste allié à Macky,  Diaz fils est élu député, membre du bureau de l’Assemblée nationale.

En effet, malgré les appels pour son jugement et les réclamations effrénées de la famille de Ndiaga Diouf par sa traduction devant la barre  du tribunal, le députe maire de Mermoz a continué à vaquer tranquillement à ses occupations. S’il ya eu des interrogations sur le sort qui lui a été réservé à travers une liberté provisoire, c’est qu’en clôturant le dossier de l’attaque en question,  le Doyen des juges d’instruction, Mahawa Sémou Diouf qui l’avait hérité,  avait pris une ordonnance, demandant à ce que le député maire, Barthélémy Diaz soit poursuivi pour « coups mortels ».

Moins chanceux que Baye Moussé Ba et Sémou Diouf qui ont bénéficié d’un nom lieu, il a été demandé à l’encontre de Diaz fils, l’organisation d’un procès.  Au temps fort du compagnonnage entre le Parti socialiste non fissuré et l’Alliance pour la République au pouvoir, l’ordonnance précitée avait suscité la colère des socialistes dont certains n’ont pas hésité à monter au créneau pour appeler à la protection de l’allié Barth. Mais à l’épreuve du temps et de l’exercice du pouvoir, ce compagnonnage huilé au lendemain de la chute de Me Abdoulaye Wade, s’est grippé au point de pousser des responsables du Parti socialiste à se désolidariser de Benno bokk yaakar  et à s’en prendre ouvertement à Macky Sall.

Si à Medianet, nous pensons que Bart Diaz  risque une condamnation, c’est qu’une décision de relaxe ou plus douce que celle qui a étéé prononcée contre lui en première instance, n’aurait pas à attendre. Si le juge s’donné des mois encore pour prononcer son verdict, c’est pour prononcer une peine de condamnation pour meurtre contre Diaz fils qui avait avoué avoir tiré sur Ndiaga Diouf pour se défendre.

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