Khalifa Sall

Khalifa Sall qui a été mis en prison à la suite d’une mission d’audit de l’inspection générale d’Etat ordonnée par le président Sall, a été révoqué de son poste de député et de maire de Dakar. A sa sortie de prison à la suite d’une grâce dont il affirme n’avoir pas été demandeur, il s’est montré comme un farouche opposant à Macky Sall. Mais avec le temps, des actes qui mettent en présence les deux hommes politiques font croire que le Khalifa Sall qui a déclaré la guerre à Macky à sa sortie de prison, n’est plus le même. Le premier acte intriguant qui fait peser des soupçons sur un deal secret entre Khaf et Macky, a trait à la présentation de condoléances par le président à celui qu’il a combattu jusque dans ses derniers retranchements en le privant de tous ses mandats et en le faisant jeter en prison. L’autre acte non moins intriguant entre l’ancien maire de Dakar et le président Sall, a trait à la transhumance de Bamba Fall. Pour rappel, élu sous la bannière de Guem sa Bop, Bamba qui a spectaculairement tourné casaque, avait déclaré à sa sortie d’audience avec le président, avoir mis Khalifa Sall, au courant de sa décision de rejoindre les prairies marrons. A-t-il eu son onction ?

Avant cela, deux   interviews   successives et sur des questions quasi identiques, ont été données par Macky Sall et Khalifa à un média étranger. Pourquoi eux seuls ? Maintenant, Khalifa est soupçonné de n’être pas étranger à la situation  que traverse Yewwi qui est entrain de voler en éclats avec les départs des Babacar Diop ( Jds), Cheikh Bamba Dièye etc….Si Khalifa est confirmé comme étant gloria, cela se fera dans un contexte où le  «mbourou ak soow» sent l’avarie. La preuve avec   Rewmi qui, lors des locales passées, a été lamine dans son  fief de la capitale du rail, où son leader, Idrissa Seck, incapable de gagner son bureau de vote.

En fait, tant vantée par les deux hommes politiques, qui se sont spectaculairement retrouvés après la présidentielle de 2019, la mayonnaise du «  mbourou ak soow » n’a pas pris à l’épreuve du scrutin des élections locales de janvier dernier. En effet, annoncés pour les favoris de ces joutes, Idrissa Seck et ses ouailles  ont été étalés à plate couture dans leurs fiefs. Si maintenant à ce plat avarié de « Mbourou ak soow», s’ajoute gloria,

il ya fort à craindre que le tout devient impropre à la consommation.