Transfert

Le club qatari d’Al Rayyan a annoncé ce dimanche qu’il se sépare de son entraîneur Laurent Blanc, en poste depuis décembre 2020. Le nom du technicien français a récemment circulé du côté de Lyon…

Laurent Blanc se retrouve de nouveau sur le marché… «Je prends du plaisir à entraîner au Qatar. Ça durera ce que ça durera, un an, un an et demi, deux ans, ou deux mois… Je n’en sais rien. C’est une aventure humaine.»

Le mois dernier, Laurent Blanc exprimait sa satisfaction d’entraîner le club qatari d’Al Rayyan, où il a été nommé en décembre 2020. Mais l’aventure aura pris fin plus tôt que prévu pour le champion du monde 1998 ! Ce dimanche, son employeur a en effet annoncé son départ et son remplacement par le Chilien Nicolas Cordova.

Un bilan décevant

Une issue pas si surprenante à y regarder de plus près… En effet, après des premiers mois corrects, qui avaient permis à son équipe de terminer 3e du championnat en 2020-2021, le «Président» sort d’un exercice nettement plus compliqué et marqué par l’élimination dès la phase de groupes de la Ligue des Champions, sans la moindre victoire, et par une indigne 9e place (sur 12) en championnat à quelques journées de la fin. Le tout malgré le recrutement de têtes d’affiche comme Steven Nzonzi et James Rodriguez au cours des derniers mois. La Coupe de l’émir aurait pu permettre de sauver la face mais l’équipe de Blanc s’est inclinée en finale contre Al Sadd, alors dirigé par Xavi, au mois d’octobre (1-1, 5-6 t.a.b.).

Pris en grippe par les supporters depuis plusieurs semaines, le Cévenol s’en va sur un bilan loin de ses standards avec 19 victoires, 7 nuls et 22 défaites en 48 matchs. Cette aventure, qui avait permis à l’homme de 56 ans de retrouver un banc pour la première fois depuis son éviction du PSG en 2016, s’achève donc et la question de l’avenir du technicien se pose fatalement. Au cours des derniers mois, son nom a circulé à Lille, qui a finalement misé sur Jocelyn Gourvennec l’été dernier, puis du côté de son ex-club de Manchester United, où Ralf Rangnick va assurer l’intérim jusqu’à la fin de la saison. Mais les rumeurs les plus récentes conduisent à l’Olympique Lyonnais où le président Jean-Michel Aulas a quelque peu froissé l’actuel coach, Peter Bosz, fragilisé, en tenant des propos ambigus le mois dernier.

Aulas à l’affût

«Si Blanc peut devenir un jour coach de l’OL ? Oui, j’y pense. (…) C’est un garçon qui a une expérience incomparable. Je l’avais vu longuement en Russie pendant la Coupe du monde. J’avais bien senti cette capacité chez lui. Les choses ne se sont pas faites. Mais sait-on jamais ? (…) Peter Bosz, c’est costaud. Mais il n’y a pas les résultats à la hauteur. On a dit ‘on continue’ jusqu’à fin février pour voir ce que cela donne», expliquait le dirigeant sur les ondes d’Europe 1. Il serait osé de dire que le limogeage de Blanc pourrait donner des idées à «JMA» alors que l’OL sort de son meilleur match de la saison samedi contre Nice (2-0). Mais, en cas de rechute, l’ombre du Tricolore pourrait bien planer sur Bosz dans les prochaines semaines…