Campagne électorales des locales du 23 janvier

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Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique a interdit le port d’arme pendant le temps des élections territoriales mais cela n’a pas empêché aux nervis de s’affronter. Que ce soit à Ziguinchor, Kaolack, Dakar , Mbour, la violence est s’est invitée à la campagne avec des risques de dérapages.

La violence entre nervis de camps politiques opposés, qui  a débuté à Ziguinchor est entrain se répandre à tous les coins du pays. Si à Ziguinchor, un dispositif sécuritaire d’intervention veille contre la violence, en ce temps de campagne, les partisans d’Ousmane Sonko peuvent se frotter à tout moment à ceux de Bénoit Sambou ou encore d’Abdoulaye Baldé. Au centre du pays, notamment à Kaolack, une plainte contre Modou Ndiaye Rahma et ses partisans de Benno est pendante sur la table du procureur. Les faits incriminés se sont passés dans la capitale du bassin arachidier où des opposants aux candidats de Benno à la mairie de Kaolack, reprochent à un de ses militants d’avoir dégainé un pistolet et tiré sur eux, blessant quelqu’un.

A Guédiawaye, ce sont des partisans d’Ahmed Aïdara qui se sont frottés à ceux d’Aliou Sall qui font face pour le fauteuil de maire de cette  ville. Dans cette même localité, des  militants de Lat Diop déplorent une attaque. C’est aussi le cas à la Médina où les amis de Bamba Fall se sont heurtés aux camarades de Cheikh Ba, occasionnant des blessés de part et d’autre. Bargny n’a pas été épargné. Au moment où à Mbour, des nervis du candidat Me Abdoulaye Tall se battaient contre ceux de Sira Ndiaye. Autant cette dernière que Me Tall ont déposé des plaintes, chacun accusant l’autre d’être le commanditaire des qui ont fait des blessés.

Aux Parcelles, c’est le meeting d’ouverture de la campagne électorale de la coalition Benno Bokk Yakaar à Dakar qui a été transformé en champ de bataille, révélant le penchant violent des nervis qui accompagnent les politiciens. Des gens se réclamant de Moussa Sy, n’ont pas hésité à déverser des injures sur Amadou Ba avant que des responsables tels, Aminata Touré, Zator Mbaye, Me Ousmane Sèye ne plient bagages.

Dans le champ politique Sénégalais, on retrouve de gros bras, appelés nervis. Ce sont de gars payés au jour le jour qui  n’hésitent pas à user de leurs muscles, à leurs risques et périls, pour se battre contre d’autres nervis ou les militants de camps adverses. C’est comme si de tels nervis ont été recrutés pour se substituer aux forces de l’ordre. Or, dans une République normale, personne n’a le droit de se faire justice. Et il est inconcevable que des citoyens se fassent passer à tabac impunément par des nervis sous le prétexte qu’ils sont payés pour ça.

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