Arrêt technique ou difficultés financières
Coïncidence ou pas, la décision de la société africaine de raffinage d’observer un arrêt technique de quatre mois quelques jours après les révélations sur le rachat par Locafrique d’une dette devant lui permettre de sortir du tourbillon. Si « l’arrêt Métal » est une exigence sécuritaire, le hic c’est que depuis septembre 2013, la SAR ne s’est pliée à 7ne telle exigence.
La Société Africaine de Raffinage (SAR) observera un arrêt technique d’une durée de 4 mois à compter de ce lundi, assurant avoir pris « toutes les dispositions idoines » pour « la continuité de l’approvisionnement correct et régulier du marché local en produits pétroliers », a-t-on appris de son service de la communication.
« La Société Africaine de Raffinage (SAR) informe les usagers de ses services qu’elle observe un Arrêt technique pour la révision complète de ses installations à partir du 29 novembre 2021, conformément à la loi 2001-01 du 15 Janvier 2001 relative aux établissements classés », indique un communiqué .
La même source annonce que la SAR procédera également au raccordement des unités existantes avec les nouvelles unités construites dans le cadre de l’augmentation de ses capacités de production et l’adaptation de ses unités au traitement du pétrole brut sénégalais.
Les travaux se déroulent jusqu’en mars 2022, précise-t-on dans le communiqué. Toutefois, la SAR assure que « toutes les dispositions idoines sont prises pour la continuité de l’approvisionnement correct et régulier du marché local en produits pétroliers ».
Selon un technicien en service à la SAR, « Même s’il existe des difficultés, techniquement nous avons des obligations. C’est tout à fait normal car, conformément aux exigences sécuritaires en matière de raffinage, la Société Africaine de Raffinage se doit d’observer un arrêt de son unité « Reforming ». Dans le jargon du raffinage, on appelle cela : « Un Arrêt Métal ». En effet, il s’agit d’opérations de maintenance périodique et de révision des installations de la raffinerie ».
« Cet arrêt doit avoir lieu tous les cinq ans selon les normes sécuritaires. D’où, l’obligation pour les techniciens de passer en revue toute les installations de l’unité en question et procéder à des changements de matériels après inspection et ce, pendant plusieurs semaines », renseigne notre interlocuteur.
A signaler que l’arrêt métal n’impactera point l’approvisionnement du pays en produit pétroliers puisque les dispositions de stockage de réserve et d’importations des produits se fait de manière anticipative en collaboration du comité national des hydrocarbures, informe la même source.
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