Affaires des mariages diplomatiques

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Dans l’affaire des mariages diplomatiques impliquant les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, leur immunité a été levée mais la procédure judiciaire n’est toujours pas enclenchée. En tout cas, si cette affaire n’est pas encore terminée, ce n’est pas à cause des enquêteurs qui ont mis hors d’état de commettre du faux, le cerveau, Elhadji Diadji Condé.

L’immunité des députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall est levée. Depuis près de trois mois que le scandale des passeports diplomatiques impliquant de députés a éclaté, ces derniers ne sont toujours pas traduits devant la justice. Pendant que le cerveau Elhadji Diadji Condé croupit en prison, ses complices présumés continuent de vaquer à leurs occupations.  Nul doute que la lenteur n’est pas n’est pas imputables aux enquêteurs. Il revient à la justice dans ce genre de dossier, de mettre en mouvement l’action publique. Pour rappel, cette affaire a éclaté à la suite de l’interception à l’aéroport Blaise Diagne de Dakar, de détenteurs de passeports diplomatiques qui n’en ont pas droit. De fil en aiguille, les enquêteurs de la police finissent pas découvrir un vaste réseau de faussaires. C’est ainsi que le nommé Diadjé Condé est arrêté avec des pièces à conviction. Dans la procédure d’enquête préliminaire, les députés cités supra ont vu leurs noms être mêlés à cette affaire. Il s’en suit une saisine de l’Assemblée pour la levée de leur immunité parlementaire, sans quoi ils ne peuvent être poursuivis devant la justice. Si ce scandale bruit de tous les bruits, c’est parce que, pour moins grave, les activistes Kilifeu et Simon sont envoyés en prison. Encore qu’il implique des députés élus pour voter les lois. Au Sénégal, en effet, le Titre 6 de la Constitution intitulée :   De l’Assemblée Nationale dispose en son article 59 que  L’Assemblée représentative de la République du Sénégal porte le nom d’Assemblée nationale.  Dans le même texte fondamental, l’article 80 stipule : « l’initiative des lois appartient concurremment au Président de la République et aux députés ». Mais à la réalité de la pratique parlementaire, on a l’impression que les députés oublient leur prérogative législative au profit de l’Exécutif.

La preuve, depuis des années, les députés sont attendus sur une  aspiration du peuple qui n’est toujours pas   votée. Elle à trait aux crimes de sang qui se multiplient.

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