Création d’une compagnie panafricaine
Le 28 septembre dernier, Kenya Airways et South African Airways signèrent un mémorandum de coopération, matérialisant leur volonté de mettre en place une compagnie panafricaine. Cet acte, symbole de l’engagement affiché par les parties, vient d’être renforcé.
Kenya Airways (KQ) et South African Airways (SAA) ont signé le mercredi 24 novembre un nouveau cadre de partenariat stratégique qui consacre une certaine avancée dans leur projet de création d’une compagnie aérienne panafricaine en 2023.
La signature de cette convention, publiée sur les comptes Twitter des deux transporteurs, s’est faite dans le cadre de la visite d’Etat de 3 jours qu’effectue le président kenyan Uhuru Kenyatta, depuis le lundi, chez son homologue sud-africain. Elle vient sceller la volonté manifestée par les deux parties en septembre dernier à travers la signature d’un premier mémorandum de coopération.
Ce partenariat, dans lequel chaque compagnie conservera sa personnalité morale et pourra poursuivre des coopérations commerciales avec d’autres transporteurs, s’inscrit en droite ligne de la mise en œuvre de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
Cette joint-venture a, entre autres, l’avantage d’ouvrir aux deux entreprises de nouvelles opportunités de trafic de passagers comme de fret et constitue un facteur susceptible de stimuler la croissance de plusieurs secteurs économiques des deux pays.
Selon le président de la SAA, c’est un partenariat qui « permettra d’améliorer la viabilité financière des deux compagnies aériennes en créant la connexion de transport aérien la plus formidable d’Afrique en bénéficiant d’au moins deux hubs attractifs à Johannesburg et Nairobi. Cela enflammera les circuits touristiques du Kenya et de l’Afrique du Sud, qui représentent une part importante du PIB des pays respectifs ».
La SAA, repêchée de la faillite grâce à un plan de sauvetage, et la KQ, qui est également en difficulté financière, voient dans cette joint-venture une opportunité majeure pour mieux se relancer et tenir bon dans le ciel africain où la concurrence s’accentue de plus en plus.
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