Atlético de Madrid
De retour à l’Atlético de Madrid cet été, Antoine Griezmann commence peu à peu à montrer le visage qui était le sien lors de ses premières années avec les Colchoneros.
Des insultes, des critiques sur les réseaux sociaux, et des sifflets lors de ses premières apparitions au Wanda Metropolitano. C’était prévisible ; les supporters de l’Atlético de Madrid n’ont pas vraiment apprécié le retour de celui qu’ils ont longtemps considéré comme un traître, en raison de son fameux documentaire puis de son départ pour Barcelone un an plus tard seulement.
Mais, comme c’était également à prévoir, les sifflets et les quolibets se sont vite transformés en applaudissements et encouragements. Il faut dire que ses débuts ont été un peu timides, avant ce duel face à Liverpool au Wanda Metropolitano. Une rencontre au sommet pendant laquelle il inscrira un doublé… avant d’être expulsé. Un renvoi aux vestiaires considéré comme injuste par les supporters, qui l’ont ovationné lors de sa sortie, comme s’il venait d’inscrire un nouveau but ! Un déclic, et les performances qui ont suivi ont été très bonnes. Il sort notamment d’un bon match, avec un but, face à Levante, d’une prestation de classe face au Betis (3-0) et a encore fait trembler les filets ce week-end face à Valence (3-3), avec une mine en lucarne.
La presse est séduite
Dans le jeu, c’est de mieux en mieux. Il affiche notamment une belle entente avec Koke, ami de longue date, mais aussi Angel Correa et Rodrigo de Paul, l’autre recrue star de l’été. En confiance, impliqué dans la construction et la finition des actions, on revoit ce Grizi playmaker qui avait subitement disparu à Barcelone. Tout le monde est conquis, à l’image de Diego Simeone, qui l’a vivement salué depuis les tribunes de Mestalla dimanche après-midi (le coach argentin était suspendu). « Le Français a fait un match fantastique. C’est pour ça qu’il est revenu. C’est pour ça que Simeone a tout fait pour qu’il revienne », résume le quotidien AS ce matin.
Il doit encore trouver des automatismes avec certains partenaires, comme João Félix, tout comme le Cholo doit réussir à caser tout ce beau monde devant. S’il reste dans son 3-5-2, il a cinq joueurs de qualité – Griezmann, Félix, Correa, Suarez, Cunha – pour les deux places offensives, et c’est pour cette raison qu’il a parfois tenté une attaque à trois. Une chose semble sûre aujourd’hui, s’il y en a un qui est indispensable, quel que soit le contexte du match, c’est bien le Français…
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