Coopération

Monsieur Amadou Hott, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, a reçu, mardi 17 août, Son Excellence Jung Kun Choi, vice-ministre des Affaires Étrangères de la Corée.

Le diplomate était accompagné d’une forte délégation comprenant Son Excellence Ji Joon Kim, Ambassadeur de Corée au Sénégal, la Directrice adjointe du bureau Afrique et Moyen-Orient, la Directrice de la Division Afrique et son adjoint, etc.

Le ministre Amadou Hott avait, à ses côtés, le Secrétaire Général du ministère, M. Aliou Ndiaye, le Directeur Général de la Coopération, du Développement du secteur privé, M. Ibrahima Mané, le Directeur de la Coopération, Economique et Financière Mamour Ousmane Bâ et M. Elhadj Mamadou Touré en charge du dossier Corée à la DCEF.

Au cours de la séance de travail d’environ une heure, le ministre Hott a dit toute sa satisfaction sur la coopération sénégalo-coréenne.

« Notre coopération bilatérale est à renforcer, notamment dans la promotion du secteur privé. La Corée est un partenaire crédible, ayant des relations très cordiales avec le Sénégal. Votre façon de conduire les affaires est pour nous à copier, au fur et à mesure que se poursuivra notre coopération », a-t-il confié à son hôte.

Le vice-ministre coréen rappellera que le Sénégal est une destination très attractive pour la Corée, où leurs concitoyens sont nombreux à exercer.

Quelques chiffres de la coopération Corée-Sénégal

Les domaines prioritaires d’intervention de la KOICA au Sénégal sont l’Agriculture, l’Education et l’Hydraulique rurale avec des financements par projet ne dépassant pas généralement cinq (5) à dix (10) millions de dollars US.

A cela s’ajoute le programme de volontaires sud-coréens  qui a permis l’envoi de plusieurs experts de ce pays au Sénégal.

En ce qui concerne les prêts concessionnels qui se font à travers EDCF, les principales opérations clôturées avec la Corée du Sud sont les suivantes :

Le projet d’infrastructures TIC qui a été mis en œuvre au Sénégal à travers l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE). Ce projet a bénéficié d’un financement de vingt-cinq (25) millions de dollars US de la Corée et a permis, notamment, de mettre en place, avec l’appui de l’entreprise coréenne Taihan Electric Wire Co. Ltd, un réseau d’accès internet pour intégrer plusieurs services  de l’Etat.

Le projet d’infrastructures et d’équipements maritimes, première phase (MIEP I). Ce projet est d’un coût global de près de 30 milliards de FCFA, dont 24 milliards provenant du Fonds coréen de coopération pour le développement économique EDCF (KOREA EXIMBANK). Cette première phase du projet a permis, entre autres, de désenclaver la Casamance en renforçant l’intégration sous-régionale, particulièrement avec la Gambie et la Guinée Bissau. Il a également permis de renforcer la desserte maritime Dakar-Ziguinchor, grâce à l’acquisition de deux bateaux capables de transporter chacun 200 personnes (il s’agit des navires « AGUENE et DIAMBOGNE » qui ont été réceptionnés en décembre 2014).

Un certain nombre projets financés par la KOICA sont actuellement en cours. Il s’agit notamment de :

–       la première phase du projet d’Amélioration du Système d’Approvisionnement en Eau Potable au Sénégal dont le coût est de deux milliards sept cent cinquante millions (2 750 000 000) de F.CFA ;

–       la construction et équipement l’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel (ISEP) de Diamniadio, pour un montant de 9 millions de dollars US (en cofinancement avec la Banque Mondiale);

–       l’amélioration de la productivité de l’agriculture à travers la culture de l’oignon et du riz. Ce projet bénéficie d’une subvention d’un montant d’environ un milliard cinq cent millions (1 500 000 000) de F.CFA. Il est exécuté par l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) ;

En ce qui concerne les prêts, le Projet d’Infrastructures et d’Équipements Maritimes (MIEP II) a bénéficié d’un financement de EXIMBANK Corée de quatre-vingt-huit millions (88 000 000) de dollars US, soit environ quarante-quatre milliards (44 000 000 000) de francs CFA.

Ce Projet qui vient renforcer les acquis de la première phase est composé de trois volets :

–      l’acquisition d’une Drague d’une capacité de 400m3/h ;

–      l’acquisition de navires de soutien à la Dragage ;

–      la construction d’une unité de zone de stockage d’hydrocarbures avec embarcadère et un système de chargement/déchargement dans le port de Ndakhonga.

–      Ajouter la construction du Centre d’Oncolologie à Diamniadio d’un coût de 85 millions de dollars US et dont la première pierre sera posée au mois de septembre prochain.