Copa America

Le Brésil a été battu par l’Argentine (0-1) lors de la finale de la Copa America. Avec un gros combat physique imposé par les Argentins, les Brésiliens ont déjoué et ont pesté contre l’attitude adverse…

Thiago Silva a affiché des regrets. Le Brésil a raté sa finale de Copa America. Battue par l’Argentine (0-1), la sélection auriverde n’a pas réussi à mettre son jeu en place sur cette rencontre avec une attaque particulièrement discrète, à l’image de la star Neymar.

Sur ce match, les Brésiliens ont été piégés par le combat physique imposé par les hommes de Lionel Scaloni tout au long de la partie. Après l’ouverture du score d’Angel Di Maria à la 22e minute, l’Albiceleste a aussi eu de la malice…

Tite et les Brésiliens agacés

Car pour maîtriser les débats, l’Argentine n’a pas hésité à casser le rythme. Avec une grosse intensité dans les duels, les Argentins ont «pourri» le match avec de nombreuses fautes et du temps gagné à plusieurs reprises. Une stratégie qui peut s’entendre, d’autant plus sur une finale pour couper la moindre révolte adverse. Mais logiquement, le sélectionneur brésilien Tite a du mal à accepter cette attitude.

«Il y avait un jeu haché. Nous voulions jouer, mais ce que nous avons eu était de l’anti-jeu. Ils n’arrêtaient pas de plonger pour réclamer des fautes et mettaient une éternité à reprendre le jeu. L’arbitre n’a pas tenu le match. Il n’y avait pas de rythme alors que nous voulions jouer. Leur stratégie était de hacher le jeu. Mais je le répète : il y a du mérite de l’autre côté», a tout de même précisé le technicien auriverde. Le Brésil reste coupable Tout comme son coach, le défenseur central brésilien Thiago Silva a aussi regretté cette stratégie adverse. Pour autant, le joueur de Chelsea a surtout déploré le manque de réaction des siens, incapables de produire son jeu habituel. «Je crois que, tout d’abord, nous devons féliciter l’équipe adverse. Pendant la première période, ils ont bien neutralisé nos tentatives. Ce n’était plus vraiment le Brésil», a-t-il soufflé pour ESPN.

«Quand on se retrouve mené au score dans un match de ce niveau, c’est difficile. En seconde période, il n’y a pas eu de jeu. Une seule équipe a voulu jouer… L’autre équipe pratiquait la catimba (de l’anti-jeu, ndlr) et nous savions qu’elle allait le faire. Mais ce n’est pas une excuse», a terminé l’ancien Parisien, forcément déçu. L’Argentine a bien joué le coup, pas le Brésil…