Nouvelle Centrale du cap des biches

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La pose de la première pierre, le 31 mars dernier, d’une centrale électrique de 300 mégawatts au Cap des Biches, à l’initiative de West African Energy, un consortium de privés nationaux, est venue confortée l’option du Président Macky SALL de placer le secteur de l’Energie au cœur des priorités nationales.

La naissance de cette nouvelle infrastructure de production d’énergie prévue pour fonctionner au gaz local attendu des projets GTA, Sangomar et Yaakar Teranga à partir de 2023, a été rendue possible par la volonté du Chef de l’Etat de « stimuler l’investissement par les privés nationaux », selon le ministre du Pétrole et des Energies, Aïssatou Sophie GLADIMA.

Cette centrale d’un coût de 220 milliards de francs CFA, un « saut qualitatif » dans le domaine de l’Energie au Sénégal, a été conçue pour permettre au pays d’augmenter ses « capacités de production ».

Ce type de projet « vise l’indépendance énergétique, la réduction des couts de production et l’accès universel à une énergie propre dès 2025 ». Il s’agit aussi, avec cet apport considérable de 300 MW, de conforter les capacités de production d’électricité du pays.

Le chantier de la centrale dont la construction durera un an et demi, va générer 450 emplois directs et 600 indirects. Dans sa phase de fonctionnement, le joyau de West African Energy réduira les coûts de production de l’électricité de 40%.

En 2019, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), avait une capacité de production estimée à 554 MW, là où les centrales privées thermiques assuraient 445,5 MW tandis que celles réalisées par les organisations sous-régionales (OMVS et OMVG) contribuaient pour 94 MW.

L’apport à terme du champ éolien de Taïba Ndiaye (158,7 MW, région de Thiès), le plus grand à ce jour en Afrique de l’Ouest, qui produit 15 % de l’électricité du Sénégal, permettra de dépasser 1551,4 MW dont 22 % d’énergie renouvelable.

La part du renouvelable dans le mix-énergétique du Sénégal devrait d’ailleurs passer à 30 % en 2025 selon les prévisions.

Si Taïba Ndiaye est « une nouvelle étape dans la marche énergétique vers un Sénégal émergent », selon les mots du Président Macky SALL, la nouvelle centrale privée du Cap des Biches constitue un nouveau jalon posé dans le sillage de la production pétrolière et gazière qui installera définitivement le pays dans l’indépendance énergétique.

Force est de reconnaître qu’un saut qualitatif a été fait car à son arrivée au Pouvoir, en 2012, le Chef de l’Etat avait trouvé une puissance installée de 500 MW qu’il a portée à 1141 MW en 2018, reléguant du coup les délestages intempestifs à des mauvais souvenirs, au grand bonheur des populations et des entreprises.

Le nombre d’heures de coupure par an a également dégringolé, passant de 900 en 2011 à 66 en 2016 et 72 en 2017.

Pour le DG de Senelec, Papa Demba BITEYE, avec la nouvelle centrale, « rien ne sera plus comme avant car les Sénégalais sont désormais au cœur de l’action et pas seulement comme des consommateurs ». Le futur énergétique du Sénégal est prometteur car avec le mix-énergétique et l’accès universel prévu en 2025, c’est la vision que le Président de la République s’attèle à mettre en œuvre, se réjouit M. BITEYE.

Le secteur de l’Energie que le Président Macky SALL place au cœur de ses priorités comme « enjeu majeur de développement durable pour notre pays », constitue un des piliers du Plan Sénégal Emergent (PSE) dont l’objectif est d’accroître la productivité en vue de soutenir une dynamique de croissance forte, durable et inclusive.