5ème décès de sa promo
La mort surprise du doyen des juges, Samba Sall qui est le cinquième membre de sa promotion de 1998 à avoir rendu l’âme, aiguise les appétits de beaucoup de magistrats qui se bousculent pour hériter du poste.
Si le décès du magistrat, Samba Sall est populaire, il est le quatrième membre de sa promotion décédé en moins de six mois et le cinquième depuis leur sortie de promotion en 1998. Loin d’être habités par une peur, beaucoup de magistrats convoitent le poste de doyen des juges d’instruction qu’il laisse vacant. A propos de ce poste stratégique du système judiciaire Sénégalais, d’intenses lobbyings sont en cours pour l’hériter.
Qui va devenir Doyen des juges d’instruction?
En tant que président du Conseil supérieur de la magistrature qui va se réunir dans un proche avenir, le Chef de l’Etat, Macky Sall a la main sur la nomination du futur doyen des juges. Le ministre de la justice qui a le pouvoir de proposition, peut peser sur la balance. Ceux qui convoitent le poste laissé vacant par le juge Sall ne veulent pas croire un seul instant que ça les exposera à des représailles mystiques. En of, des magistrats pensent que de telles considérations sont même ahurissantes pour être prises en compte par les prétendants au poste de Dji. Cela veut dire qu’aucune pointure de la magistrature, qui aurait la chance d’être nommé au poste, ne déclinera pas. Samba Sall est en effet le cinquième de sa promotion à être décédé en un laps. Si Samba Thioye a faussé compagnie à ces collègue dés la sortie de la promotion, les quatre autres ont quitté ce bas monde en moins de six mois d’intervalle. Pour rappel
Elhadji Amadou Diouf- qui fut président de la chambre et juge à la chambre d’accusation est décédé des suites d’une courte maladie. En plus d’être promotionnaire de Samba Sall, il habite la même ville de Sokone que lui où ils reposent dans le même cimetière. Le magistrat Ndiamé Gaye qui est aussi de la promotion 1998 était juge à la Cour d’appel de Thiès. Décédé récemment, il était présenté comme un défenseur des droits humains.
« Ndiamé Gaye a promu et défendu avec conviction les droits humains au Sénégal. Cette posture lui a valu d’être désigné Commissaire, membre de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Toujours parmi les promotionnaires de Samba Sall décédés, figure Koliba Dansokho. Ce magistrat qui fut de toutes les campagnes de lutte pour une justice indépendante, servait au moment de son retour à Dieu, à la Cour d’appel de Ziguinchor en tant que président de Chambre à la Cour d’Appel.
Doyen des juges d’instruction
Le juge d’instruction possède tout d’abord le pouvoir d’inculper toute personne à l’encontre de laquelle il existe des indices graves ou concordants rendant vraisemblable qu’elle ait pu participer à la commission d’une infraction dont il est saisi. Il peut alors prendre l’initiative de limiter la liberté de cet individu pendant l’instruction et peut prononcer des mesures restrictives de liberté dans le cadre du contrôle judiciaire. Le juge d’instruction a en outre la faculté de délivrer des mandats, qui sont des ordres donnés à la force publique de contraindre un individu à se présenter devant lui.
Le juge d’instruction est également doté de larges pouvoirs lui permettant d’œuvrer efficacement à la manifestation de la vérité.
La mort surprise du doyen des juges, Samba Sall qui est le cinquième membre de sa promotion de 1998 à avoir rendu l’âme, aiguise les appétits de beaucoup de magistrats qui se bousculent pour hériter du poste.
Si le décès du magistrat, Samba Sall est populaire, il est le quatrième membre de sa promotion décédé en moins de six mois et le cinquième depuis leur sortie de promotion en 1998. Loin d’être habités par une peur, beaucoup de magistrats convoitent le poste de doyen des juges d’instruction qu’il laisse vacant. A propos de ce poste stratégique du système judiciaire Sénégalais, d’intenses lobbyings sont en cours pour l’hériter.
Qui va devenir Doyen des juges d’instruction? En tant que président du Conseil supérieur de la magistrature qui va se réunir dans un proche avenir, le Chef de l’Etat, Macky Sall a la main sur la nomination du futur doyen des juges. Le ministre de la justice qui a le pouvoir de proposition, peut peser sur la balance. Ceux qui convoitent le poste laissé vacant par le juge Sall ne veulent pas croire un seul instant que ça les exposera à des représailles mystiques. En of, des magistrats pensent que de telles considérations sont même ahurissantes pour être prises en compte par les prétendants au poste de Dji. Cela veut dire qu’aucune pointure de la magistrature, qui aurait la chance d’être nommé au poste, ne déclinera pas. Samba Sall est en effet le cinquième de sa promotion à être décédé en un laps. Si Samba Thioye a faussé compagnie à ces collègue dés la sortie de la promotion, les quatre autres ont quitté ce bas monde en moins de six mois d’intervalle. Pour rappel
Elhadji Amadou Diouf- qui fut président de la chambre et juge à la chambre d’accusation est décédé des suites d’une courte maladie. En plus d’être promotionnaire de Samba Sall, il habite la même ville de Sokone que lui où ils reposent dans le même cimetière. Le magistrat Ndiamé Gaye qui est aussi de la promotion 1998 était juge à la Cour d’appel de Thiès. Décédé récemment, il était présenté comme un défenseur des droits humains
« Ndiamé Gaye a promu et défendu avec conviction les droits humains au Sénégal. Cette posture lui a valu d’être désigné Commissaire, membre de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Toujours parmi les promotionnaires de Samba Sall décédés, figure Koliba Dansokho. Ce magistrat qui fut de toutes les campagnes de lutte pour une justice indépendante, servait au moment de son retour à Dieu, à la Cour d’appel de Ziguinchor en tant que président de Chambre à la Cour d’Appel.
Doyen des juges d’instruction Le juge d’instruction possède tout d’abord le pouvoir d’inculper toute personne à l’encontre de laquelle il existe des indices graves ou concordants rendant vraisemblable qu’elle ait pu participer à la commission d’une infraction dont il est saisi. Il peut alors prendre l’initiative de limiter la liberté de cet individu pendant l’instruction et peut prononcer des mesures restrictives de liberté dans le cadre du contrôle judiciaire. Le juge d’instruction a en outre la faculté de délivrer des mandats, qui sont des ordres donnés à la force publique de contraindre un individu à se présenter devant lui.
Le juge d’instruction est également doté de larges pouvoirs lui permettant d’œuvrer efficacement à la manifestation de la vérité
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