Replique aux detracteurs du Ministre de la Justice

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Les membres de Pastef qui réclament le départ du ministre de la justice, ne cessent de rappeler les propos qu’il a tenus à Matam sur les causes des décès, lors des dernières manifestations. Pour donner la preuve qu’ils ne démordent pas, les membres de Pastef Fouta se sont encore donné rendez- vous avec la presse pour exiger le départ du ministre. Mais du côté de ce dernier, la réplique ne s’est pas fait attendre. Dans une déclaration qui nous est parvenue, les partisans du ministre Malick Sall précisent et prennent sa défense.

Le camp du ministre de la justice est monté au créneau pour déclarer : « c’est en tant que fils du terroir qu’il s’est adressé aux parents sur la situation du pays et sur les récentes manifestations qui ont eu lieu à Dakar, Ziguinchor… occasionnant ainsi des pertes en vies humaines. Me Malick, fidèle à lui-même, en sa langue maternelle, s’adressant aux parents, a fait appel à la responsabilité de chacun vis-à-vis de ses enfants. Car sans une bonne éducation, l’enfant devient un fardeau pour sa famille et pour sa communauté»lit-on.

Ils ont fait savoir dans le même document que, « Me Sall n’a point parlé d’ethnicisme » et que. « ces attaques relèvent de la méchanceté gratuite et de la volonté de travestir ses propos », car selon eux, son niveau intellectuel, son parcours politique et professionnel, ses responsabilités et les valeurs qu’il incarne sont aux antipodes de ces enfantillages». A l’endroit de ses adversaires, le ministre est présenté comme «un homme de paix, de dialogue, de consensus en plus d’être quelqu’un de très utile » à ses semblables. « A l’instar de ses prédécesseurs, le ministre de la justice, Me Malick Sall qui occupé le département ministériel le plus sensible et le plus controversé de l’attelage gouvernement à la carapace contre toutes formes d’attaques» reconnaissent ses partisans qui soulignent que « les actions de leur mentor envers les populations sont ses armes de défense et font de lui, un sérieux partenaire du président ».

A ceux qui réclament son départ du gouvernement, les partisans du ministre Sall le dépeignent comme un homme sociable qui « au cours du mois de mars en cours, a remis au gouverneur de la région de Matam, Mouhamed Moctar Watt, un lot de médicaments d’une valeur de 50 millions destinés aux structures de santé de la région. La remise a été faite en présence du médecin-chef de la région médicale, Assane Ndiaye qui a souligné avoir aves ses collègues, avoir apprécié très positivement cette importante dotation en médicaments qui va entrer dans le cadre d’une meilleure prise en charge socio sanitaire des couches vulnérables ».ont-ils ajouté. Toujours dans le domaine de la santé, les défenseurs du ministre arguent « qu’il a pris en charge la mutuelle de santé en 2016 , 2017 , 2018 , 2019 pour la couverture de la maladie universelle et a réhabilité l’hôpital de Ourossogui où il a construit deux salles pour les consultation externes, fini la salle de radiologie, et y a érigé un hangar pour les accompagnants des malades ».

Ce n’est pas tout, car, indiquent-ils « Me Sall a fait don d’une ambulance médicalisée d’une valeur de 20 millions aux structures sanitaires du département ainsi que la prise en charge des frais l’hospitalisation et d’évacuation de certains cas graves de maladies sur Dakar. Toujours au Fouta, les partisans du ministres brandissent ses actions qui ont permis à des villages et des quartiers de Ourossogui de disposer du liquide précieux. «La réfection de la gendarmerie de Matan, le logement des étudiants ressortissants de Matam qui sont à Dakar, Ziguinchor, Bambey, le don de fournitures scolaires, chaque année aux écoles de la localité, le soutien pour les bourses scolaires » sont autant d’actions à l’actif du ministre Sall, renseignent ses partisans qui ajoutent que « lors des graves inondations de la saison des pluies passée, il a eu à réfectionner entre Touba et Matam, plus d’une trentaine de maisons». En dehors de la région de Matam, les amis du ministre de la justice informent que ses activités politiques sont prégnantes dans la banlieue de Dakar, notamment à Guédiawaye, aux Parcelles. Me Sall intervient aussi à Grand yoff, à Bake et Ziguinchor ainsi qu’en France » relèvent ses partisans.