Grève de la faim au Cap Manuel

Guy Marius Sagna arrêté dans l’affaire Sonko-Adji Sarr, a bénéficié d’une liberté provisoire, Face à la presse aujourd’hui au siège Frapp/France Dégage sis Liberté 6, l’homme le plus emprisonné du pays est revenu sur sa diète de 57 heures entamée au Cap manuel avant son transfert à Sébikotane.

Les conditions des détenus ont poussé Guy Marius Sagna, qui a découvert pour la première fois une cellule populaire dite « paquetage », à déclencher un front derrière les barreaux

« Quand j’étais arrivé à la Mac de Rebeuss, j’étais dans une cellule populaire avec plus de 150 personnes. A Cap Manuel, les cellules 1, 2 et 3 sont surpeuplées. Les prix des denrées sont surfacturés, la minute pour un appel téléphonique coute 100f », a-t-il-assuré- avant de préciser que « c’est pour ces raisons que J’ai décidé d’entamer une grève de la faim ».

Il estime que les autorités pénitentiaires « arnaquent » les prisonniers, qui « ne peuvent plus supporter les prix fixés ».

« Je n’ai pas entamé la grève de la faim pour moi-même mais pour les détenus. Grace à notre front nous avons réussi à faire reculer les autorités pénitentiaires qui ont commencé à réduire les tarifs. ». A noter que du côté de l’administration pénitentiaire, les arguments de Guy sont battus en brèche. Pour rappel Guy a été mis en cellule au cap manuel  parce qu’il s’était mis à accuser les matons de corrompus