Ministres- directeurs généraux etc…
Entre fuîtes, silence et complicités, conséquences de la déflagration de l’affaire Sonko
Les prochains jours vont être déterminants pour la carrière de nombreux, ministres directeurs généraux et autres postes. Après avoir constaté les dégâts suite aux manifestations , le Président Macky Sall qui après son adresse à la Nation le 8 mars dernier, compte couper certaines têtes qui, au delà des violences, auront de par leur gestion, contribué à braquer le peuple. D’autres, soupçonnés de tuyauter Ousmane Sonko ne seront pas en reste.
C’est vers une véritable opération de nettoyage des écuries d’augias que nous allons prochainement. Le Chef de l’État pas du tout content de certains de ses partisans, compte faire payer au prix cher ceux qui ont osé « pactiser avec le diable ». Depuis le début de l’escalade de la violence suite à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko alors qui déférait à la convocation du juge du 8ème cabinet, Macky Sall était régulièrement brieffé pour lui d’apprécier en temps réel la situation. Ainsi, le Président Sall s’est rendu compte que certains de ses proches n’ont pas voulu mouiller le maillot comme lors du début de la pandémie du Coronavirus au Sénégal où plusieurs ministres avaient préféré rouler pour leur propre personne. « Le Président est extrêmement déçu par certains qui ont préféré non seulement se terrer, mais avaient commencé à nouer des contacts avec « l’ennemi » au plus fort de la contestation populaire. », renseigne la source.
En pleine tourmente, nombreux étaient ceux qui avaient déjà commencé à nouer des contacts avec l’autre bord. Certains ne s’étaient pas du tout gênés pour couper leur téléphone et même, de chuchoter que Macky n’avait qu’à gérer lui-même cette affaire créée par certains va-t-en guerre de la vingt-cinquième heure.
« Les prochains jours auront l’air d’une déflagration pour certains qui n’ont pas voulu mouiller le maillot ou faisaient semblant de le faire. Les fuites organisées par certains et les silences complices ont beaucoup affecté le président », résume notre interlocuteur.
Que des responsables du pouvoir crient victoire après l’appel à l’apaisement du président de la République est révélateur de l’enjeu de cette affaire pour eux, au point de faire appel sur les plateaux de télévision, de mesures plus sévères, montre que la l’engagement de certains à fait défaut.
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