Ligue des champions
Le club espagnol a profité d’une longue supériorité numérique pour s’imposer sur le terrain de l’Atalanta Bergame (1-0), et les Anglais ont facilement disposé de Mönchengladbach (2-0) en huitièmes de finale aller.
Pas de surprise pour les deux derniers huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, mercredi 24 février, mais des performances de qualité différente pour les deux favoris du soir.
Le Real Madrid a profité d’une longue supériorité numérique pour arracher une courte victoire en fin de match chez l’Atalanta Bergame (1-0), alors que Manchester City a maîtrisé son sujet en s’imposant face à Mönchengladbach (2-0), dans un match délocalisé à Budapest.
Atalanta – Real Madrid (0-1)
La frappe enroulée du défenseur français Ferland Mendy permet au Real de s’imposer 1-0 sur la pelouse de l’Atalanta, à Bergame, mercredi 24 février.
La frappe enroulée du défenseur français Ferland Mendy permet au Real de s’imposer 1-0 sur la pelouse de l’Atalanta, à Bergame, mercredi 24 février.
TIZIANA FABI / AFP
Zinédine Zidane peut remercier Ferland Mendy. Le défenseur français a permis au Real Madrid de venir à bout d’une Atalanta (1-0) réduite à dix pendant plus de soixante-dix minutes, à Bergame, et l’a mis en position favorable en vue des quarts.
Plombé par des absences innombrables, dont le capitaine porte-bonheur Sergio Ramos et le buteur Karim Benzema, le Real a assuré l’essentiel en étant bien aidé par l’exclusion rapide du milieu bergamasque Remo Freuler pour avoir accroché Mendy, déjà lui, qui filait au but (17e). La faute était évidente, le rouge sans doute sévère, mais l’arbitre n’a pas hésité.
L’Atalanta avait reçu avant le match le soutien de quelques milliers de supporteurs rassemblés devant le stade en dépit d’une mise en garde des autorités sanitaires sur les risques de contagion du coronavirus.
Mais elle ne pouvait redouter une pire entame, et s’est retrouvée, elle qui aime si souvent attaquer, dans un rôle à contre-emploi, à devoir défendre bas. D’autant que son meilleur buteur en C1, le Colombien Duvan Zapata, est sorti lui aussi à la demi-heure de jeu, sur blessure, laissant orphelin son compatriote et compère de l’attaque Luis Muriel, principalement dangereux sur une frappe non cadrée (41e).
Après plusieurs tentatives madrilènes signées Vini Jr., Modric ou Asencio, l’Atalanta semblait tenir son 0-0 inespéré quand, finalement, Mendy a surgi, à la 86e minute, et Zidane a souri. La « Dea » est désormais contrainte à un exploit au retour à Madrid. Ça tombe bien, car elle a remporté ses trois matchs à l’extérieur, notamment à Liverpool et chez l’Ajax Amsterdam. Revoir les quarts pour les Italiens, après l’échec cruel de la saison dernière contre le Paris-SG, est à ce prix.
Mönchengladbach –Manchester City (0-2)
Bernardo Silva a marqué le premier but de Manchester City lors de la victoire du club anglais face à Mönchengladbach, mercredi 24 février, dans un match délocalisé à Budapest.
ATTILA KISBENEDEK / AFP
Le compteur continue de tourner pour Manchester City : dix-neuvième victoire d’affilée, toutes compétitions confondues, pour les hommes de Pep Guardiola qui sont allés s’imposer 2-0 « à l’extérieur » à Budapest (Hongrie) contre Mönchengladbach en raison des restrictions liées au Covid-19 en Allemagne.
Face à la meilleure équipe d’Europe de ce début d’année, le Borussia avait choisi de miser sur la prudence et sur la rigueur. Très bien en place défensivement, ses joueurs sont parvenus longtemps à couper les lignes entre Gündogan, Sterling, Bernardo Silva et Gabriel Jesus. Mais, faute de prendre des risques offensifs, ils ne se sont jamais mis en position de menacer le but d’Ederson.
C’est la « filière Benfica » des Citizens qui a débloqué le compteur après une demi-heure de jeu, en toute logique. Le Portugais Joao Cancelo, sur le flanc gauche, l’un des hommes les plus en vue dans le onze de Manchester, a délivré un ballon en profondeur parfait pour la tête de son compatriote Bernardo Silva, qui a trompé le gardien Yann Sommer de près (1-0, 29e).
Et alors que Gladbach commençait à se montrer un peu plus audacieux après l’heure de jeu, Gabriel Jesus a tué tout espoir en inscrivant le deuxième but d’une reprise de près aux six mètres, sur un service de la tête de l’inévitable Bernardo Silva (2-0, 65e).
La quasi-assurance d’une qualification pour les quarts de finale va permettre à City de se concentrer pleinement sur le championnat, qu’il est en passe de remporter pour la troisième fois en cinq ans. Et ce résultat, logique, laisse intacts les rêves de trophée du coach Pep Guardiola, qui a toujours échoué avec toutes ses équipes à remporter de nouveau la C1 après ses deux triomphes avec Barcelone (2009, 2011).
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