Contre les inondations à Keur Massar
Après les déchets plastiques, la lutte contre les feux de brousse et la revigoration de la biodiversité, le ministre de l’environnement, Abdou Karim Sall dévoile son plan de combat contre les inondations à Keur Massar.
Les graves inondations de la saison des pluies passées motivent le plan de combat du ministre de l’environnement pour qu’elles ne surviennent plus à Keur Massar. Avec ces équipes techniques, le ministre a dévoilé son plan en déclarant :« nous allons faire un dispositif assez robuste de pompage pour prendre en charge l’essentiel des eaux de Keur Massar », ajoutant que les eaux qui vont venir de Keur Massar n’impactent pas les populations de la commune de Mbao de part et d’autre du lit du marigot ». Abdou Karim Sall de poursuivre en faisant savoir : « la semaine dernière, nous étions dans la forêt de Mbao pour identifier les emplacements qui vont recevoir les eaux provenant de Keur Massar, notamment en terme de bassin de rétention ».
Il a précisé que « certaines eaux pompées à Keur Massar vont transiter dans la forêt de Mbao pour arriver dans le marigot et se jeter à la mer ». A son arrivée au ministère de l’environnement, Abdou Karim Sall qui était dans la ligne de mire de ses détracteurs dont les plus en vue étaient les commerçants de l’unacois yesal, a fait preuve d’une carapace dure pour faire passer la loi contre les sachets en plastique. En dehors du plan de lutte contre les feux de brousses, il a mis un ambitieux programme de revigoration de la biodiversité.
En mai dernier, coïncidant avec la célébration de la Journée internationale de la sécurité biologique, il déclarait que les solutions sont dans la nature. Il avait parcouru une distance considérable pour tâter le pouls de cette biodiversité, véritable bouffée verte de Dakar. Il n’avait pas manqué de faire remarquer, citant les objectifs assignés par le Président de la République, Macky Sall que : «notre pays le Sénégal a signé et ratifié la Convention internationale de la diversité biologique en 1994 avec des objectifs comme la conservation de la biodiversité, l’utilisation durable de ces éléments et le partage juste et équitable des ressources ou des avantages qu’on pourrait tirer de l’exploitation des espèces génétiques”, avait-il note.
A vrai dire, pour ce qui concerne ce minustre, qu’on l’aime ou pas, force est de constater qu’il est entrain de prendre des initiatives et de tout faire pour les concrétiser.
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