Le président du groupe BBY sur le financement des partis politiques et la quête de Pasfet
Le président du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar rappelle que les lois 81-17 et 89-36 ont «clairement défini les limites» de financement des partis politiques que sont les cotisations de leurs membres, les dons et legs de leurs membres et sympathisants nationaux et les bénéfices tirés de leurs propres manifestations. «Ce champ exclut tout étranger installé au Sénégal et en dehors du territoire national. C’est pourquoi tout «appel de levée de fonds internationale» ne peut s’inscrire que dans l’illégalité la plus parfaite», a dit Aymérou Gningue. Qui approuve la démarche du ministre de l’Intérieur. «Tout Etat qui se respecte doit avoir un contrôle rigoureux sur les flux financiers qui inondent son marché. C’est une question de souveraineté nationale, de sécurité publique et de viabilité de notre système économique», souligne-t-il. Le responsable de l’Apr estime que «dans un monde en plein péril sanitaire, où le péril jihadiste est à nos frontières, il serait hasardeux de laisser prospérer des initiatives enfantines où la provocation l’emporte sur l’esprit de responsabilité qui doit caractériser nos hommes politiques».
Il ajoute que le président de la République, en lançant le dialogue politique, invite tous les acteurs, majorité, opposition comme société civile pour «un large consensus sur notre modèle de gouvernance démocratique, y compris la question du financement des partis politiques» sans exception. Par conséquent, Aymérou Gningue considère que «dans un tel contexte», il est «tout à fait farfelu qu’un acteur décide à lui seul des modalités de financement de son propre parti à l’exclusion de tous les autres». «Quelle manque de considération pour tous les autres dirigeants politiques du pays ! Force doit rester à la loi», a-t-il conclu.
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