Macron encourage le blaspheme contre le prophete
L’intégralité du communiqué de l’ Ong
À L’OCCASION de l’ouverture, le 02 septembre dernier, du procès des attentats de Charlie-hebdo, consécutivement aux caricatures blasphématoires contre le Prophète Mouhammad (psl), à l’actif de ce journal satirique, le président français, Emmanuel Macron, en tant qu’incarnation de la continuité de l’État et de l’unité nationale, au lieu de s’inscrire dans une logique d’apaisement et de réconfort des familles endeuillées, a préféré, allègrement, jeter de l’huile sur le feu, en théorisant «la liberté de blasphémer» !
NE S’ARRETANT PAS en si bon chemin, il s’illustra dans un autre «dérapage contrôlé», lors de l’hommage rendu à la Sorbonne, le 21 octobre, au professeur d’Histo-Géo, décapité par un Jihadiste à Conflans-Sainte-Honorine, en disant, qu’au nom de la LIBERTÉ D’EXPRESSION, «nous ne renoncerons pas aux caricatures».
À PRÉSENT que le président Erdogan, son pertinent homologue turc, exerçant, lui aussi, sa LIBERTÉ D’EXPRESSION, lui rend la «politesse» en déclarant, dans un discours télévisé : «Qu’un chef d’Etat qui traite de cette manière des millions de membres d’une communauté religieuse, doit aller subir des examens de santé mentale», le chef de l’Élysée se fâche, rappelle son ambassadeur pour, dit-il, «protester» et dénoncer des «propos inacceptables».
QUE VEUT donc Macron, à la fin ?! Il peut, lui, s’arroger le droit de BLASPHÉMER, mais les autres ne doivent que se contenter de la «boucler»! Au nom de quoi ?!
BÉGAIEMENT DE L’HISTOIRE.
LORSQUE Jean-Luc Godard, le célèbre cinéaste franco-suisse, défraya la chronique, avec la sortie, en 1985, de son film polémique «Je vous salue Marie», comportant des scènes de nudité et tournant en dérision la grossesse de la mère de JÉSUS CHRIST, les passions s’étaient déchaînées dans les milieux catholiques conservateurs de l’Hexagone, qui s’étaient sentis «blessés dans leur FOI». Pourtant, (pour raisonner comme le “fan’s club” de Charlie-Hebdo) «ce n’était que du cinéma, de la fiction»! La légitime colère des catholiques était vive. Il n’empêche que l’auteur resta sourd à l’indignation collective et même aux suppliques du chef de l’Eglise catholique, Jean-Paul II, qui considérait que ce film «blessait profondément les sentiments religieux des croyants».
DES INTÉGRISTES CATHOLIQUES assiégèrent une salle de cinéma, à Nantes, pour s’opposer à sa projection. L’autorité ecclésiastique locale, l’abbé Guérin, trouvait «le niveau de blasphème intolérable», et demandait que ce film soit tout bonnement TOTALEMENT CENSURÉ. Parce, disait-il, «un tel sacrilège contre la Sainte Vierge était inacceptable».
IL A FALLU que les choses dégénèrent, précisément dans la ville de Tours, où une salle de cinéma fut incendiée, pour que plusieurs Communes se montrassent réticentes à admettre la projection de ce film blasphématoire et provocateur dans leurs circonscriptions.
MORALITÉ
LA DÉCLARATION universelle des droits de l’Homme garantit que «Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de RELIGION».
LA CONSTITUTION française, en son article 1, stipule que : «La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle respecte toutes les CROYANCES».
PAR CONSÉQUENT, nulle n’a le droit (même Charlie-Hebdo), sous prétexte de “liberté d’expression”, d’insulter la FOI des autres.
COMME elle l’avait fait, en 2015, en remettant à l’Ambassadeur des États-Unis une lettre de protestation contre le film blasphématoire du cinéaste israélo-américain, Sam Basile, “innocence of muslims”, où l’Islam y était traité de “cancer social”, JAMRA, en partenariat avec l’ONG Daral Khourane de Imam El Hadji Alioune Dia, remettra cette semaine à l’Ambassadeur de la République française une LETTRE PROTESTATION, pour se faire l’écho de l’indignation de l’écrasante majorité des musulmans sénégalais, suite à l’inadmissible SACRILÈGE du président français, Emmanuel Macron, contre la Référence de un milliard huit cent millions de croyants à travers le monde.
IMAM MASSAMBA DIOP, président exécutif de JAMRA, exhorte tous ses homologues Imams et prédicateurs de tous les lieux de culte du pays, à consacrer les prêches du Maouloud du jeudi 29 octobre et les sermons de la prochaine «Salatul Jumah» à cette inqualifiable agression des musulmans dans ce qu’ils ont de plus cher: LEUR FOI.
Les Bureaux exécutifs de
JAMRA et MBAÑ GACCE
Average Rating