Convoque a la brigade de repression des crimes economiques

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L’ex-président  qui a répondu à la convocation de la brigade de répression des crimes économiques  le lundi 17 août  fait l’objet d’une mesure de garde à vue.

Sa  convocation intervient après celle de son beau fils Mohamed M’Sabou, sa fille Asma Mint Abdel Aziz ainsi que celle d’une flopée d’anciens ministres dont Mohamed Salem Béchir Yayha Hademine , Nani Chrougha, Dia Malal, Moktar Djay, Mohamed Abdel Vettah… ainsi que des membres de la famille de l’ex-président tous  placés sous contrôle judiciaire.

Des soupçons de corruption pèsent contre le régime de l’ex-président  qui onze ans durant a attribué des contrats de gré à gré à tout va.

L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a été entendu lundi par la police. L’ancien dirigeant fait l’objet d’une enquête policière sur sa gestion. Il est notamment cité dans des affaires de détournement présumés de biens publics. Des allégations aux quelles il n’a pas encore publiquement réagi. L’audition de l’ex-chef de l’Etat mauritanien a eu lieu au siège de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), selon son conseil qui ajoute qu’Aziz a été placé en garde à vue.

Que dit son avocat

Son avocat, Me Takioullah Idda affirme qu’il a été empêché d’assister son client. Contactées par la BBC, les autorités n’ont pas souhaité réagir aux propos de l’avocat d’Aziz ni commenté ce qu’il se passe.

Commission d’enquête

Une commission parlementaire, chargée en janvier de faire la lumière sur plusieurs dossiers pendant ses années à la tête de l’Etat, a transmis début août son rapport à la justice mauritanienne. Après une enquête préliminaire, une instruction peut éventuellement être ouverte.

Parmi les dossiers étudiés par la commission parlementaire figurent la gestion des revenus pétroliers, la vente de domaines de l’État à Nouakchott, la liquidation d’une société publique qui assurait l’approvisionnement en denrées alimentaires ou encore les activités d’une société chinoise de pêche, Pully Hong Dong, selon des sources parlementaires.

L’ex-président Aziz avait ignoré début juillet une convocation de la commission parlementaire. Les députés ont ensuite voté fin juillet une loi instituant une Haute cour de justice, compétente pour juger le chef de l’Etat et les ministres en cas de “haute trahison”.

Des ministres écartés

Le nouveau chef de l’Etat a dans la foulée procédé à un remaniement ministériel, écartant quatre ministres, dont le chef du gouvernement Ismaïl Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya, afin de leur “laisser le temps dont ils auront besoin pour prouver leur innocence.

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