Affaire des gazelles Oryx
Le ministre de l’Environnement Abdou Karim Sall à L’affaire des gazelles oryx transférés dans son ranch privé dont deux (2) parmi les sept (7) sont mortes au cours de leur transfert. Le ministre dit n’avoir “rien à se reprocher”, précisant que ces espèces lui ont été “confiés”.
“Cela pourrait être un délit si on m’avait offert ou si j’avais acheté. On ne m’a pas offert. Je n’ai pas acheté. Ces oryx restent la propriété de l’État avec un protocole en bonne et due forme avec le gérant de la ferme comme ça s’est passé partout au Sénégal”, a dit M. Sall.
A l’occasion, il appelé les Sénégalais qui sont capables de les aider à protéger ou à préserver ces espèces de venir signer des protocoles. Selon lui, pas besoin de se pencher sur cette affaire dans la mesure où le ministre n’a pas reçu un don. C’est dans le cadre d’un protocole qui est fait avec l’ensemble des biens fondés.
S’agissant de l’ouverture d’une enquête annoncée par des environnementalistes et des membres de la société civile, le ministre soutient que tous ceux qui veulent ouvrir une enquête sont libres de la faire.
“Moi, je sais que je n’ai rien à me reprocher. Je suis droit dans mes bottes. Cette situation ne m’ébranle pas. Je n’ai pas fait quelque chose d’irrégulier. Je suis dans la protection des espèces comme le veut la mission qui m’a été confiée. C’est dans cette préservation de ces espèces que ce transfert a été fait. Quand on met les espèces dans un seul endroit, ce qui risque de se passer c’est le problème de consanguinité. Et à long terme, l’espèce risque de s’éteindre. C’est la raison pour laquelle on multiplie les points vers lesquels on envoie ces espèces pour qu’ils puissent se reproduire. Ma volonté c’était de participer à cette démarche “, a-t-il expliqué.
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