Ils squattent la maison d’une dame malade de Covid-19
Plus précisément dans la région de Lerida où un groupe de 20 « Modou-Modou » a profité de l’hospitalisation d’une vieille dame atteinte de coronavirus pour squatter son appartement. Les médiations entreprises n’ont pas réussi à convaincre nos compatriotes de libérer la maison d’autrui qu’ils occupent. Pis, ils ont même défié la police qui attend une ordonnance d’expulsion pour donner l’assaut.
Située à une centaine de kilomètres de Barcelone, Lérida est la région agricole de Catalogne (Espagne). Un potentiel d’activités qui fait de Lerida une destination privilégiée pour de nombreux migrants subsahariens notamment les Maliens, Sénégalais, Guinéens, Ivoiriens etc. Des saisonniers africains qui travaillent et vivent parmi les 500.000 habitants autochtones. Lerida se distingue également par son paysage touristique favorisant des résidences secondaires de campagne. Justement, sous le calme apparent du quartier El Colt situé dans cette belle ville, se noue un drame d’incivilité. Il s’agit d’une affaire de squat sénégalais qui défraie la chronique au point de pousser les autorités municipales, les habitants et les médias à condamner ce comportement à la fois sauvage et honteux. Un comportement, pour tout dire, digne d’un…Africain ! Que s’est-il réellement passé ?
Courant avril dernier, une vieille dame espagnole propriétaire d’un appartement situé dans le quartier El Colt est tombée malade du Coronavirus. Et a donc été hospitalisée dans un centre de traitement de Covid-19. Une contamination virale intervenue au moment où l’Espagne avait atteint son pic entraînant de centaines de morts par jour.
C’est pendant cette période de sauve-qui-peut qu’une bande de quatre migrants sénégalais sans emploi et sans domicile fixe s’est introduite par effraction dans l’appartement de la dame pour s’y installer de façon audacieuse. Et l’occuper carrément sans droit ni titre. Depuis le 26 mai dernier, la vieille dame, de retour de l’hôpital, n’arrive toujours pas à récupérer son appartement. Malgré le constat des huissiers, la dénonciation des médias et la médiation du maire, les squatteurs « Modou-Modou » campent toujours sur leurs positions. Et refusent de quitter les locaux tout en multipliant des astuces pour retarder au maximum leur départ.
Pis, les quatre sénégalais ont été rejoints dans ce squat par d’autres compatriotes venus les renforcer ce que fait que le groupe initial s’est élargi à 20 marginaux.
La rançon de l’indiscipline et de la pauvreté…
Selon B. cissé, un Sénégalais de Lerida, cette histoire de squat à l’africaine fait la honte de toute la communauté sénégalaise d’Espagne. « Ce qui s’est passé est un crime organisé puisque nos compatriotes squatteurs veulent juste soutirer de l’argent à la propriétaire de l’appartement. Vous savez, les affaires de « squat » ont été toujours le domaine des Nigérians et Albanais. Souvent, ils réussissaient leur coup en exigeant des « rançons » sous prétexte qu’ils n’ont pas de quoi payer un logement. Sachant que la loi espagnole, voire européenne, protège les sans abris, la plupart des propriétaires souhaitant récupérer rapidement leur villa ou appartement squatté sont obligés de casquer entre 1.000 euros à 2.000 euros (650.000 Cfa à 1.500.000 Cfa) pour faire plier les squatteurs. Sinon, les procédures d’expulsion sont très longues. Sauf s’il s’agit d’une procédure d’urgence, avec recours à un avocat, à la force de police et à un huissier qui coûte cher à la victime » explique avec beaucoup de désolation ce compatriote établi dans cette région de catalogne.
A l’en croire, même les jeunes du quartier voulaient faire une expédition punitive pour déloger cette bande de « Nègres », mais ils ont été raisonnés par les autorités de la police locale. « Même la Police ne peut pas les déloger sans une ordonnance d’expulsion. Parce que l’Espagne est un pays de droit ! imaginez ce qui se serait passé si les jeunes espagnols avaient fait une descente sur les lieux et qu’il y ait eu mort d’homme. Ensuite, on nous aurait parlé de racisme, non ! C’est de l’indiscipline caractérisée d’une bande de Sénégalais. Ce qu’ils ont fait ici, ils n’osent pas le faire au Sénégal. Avez-vous vu à Dakar ou à Louga quelqu’un s’introduire par effraction dans une maison d’autrui pour s’y installer de force ? Jamais ! » ajoute notre interlocuteur.
Effectivement, jusqu’à avant-hier, lundi, à Lérida, la désolation était à son comble chez les habitants de El Colt tous solidaires avec la victime. « D’ailleurs, la vieille dame a pu trouver des artifices légaux en coupant l’eau et l’électricité de son appartement pour éviter des frais de consommation abusifs » constate sur place notre compatriote qui suit de très près la situation.
Il ressort de nos investigations que depuis un certain temps, des migrants sénégalais d’Espagne s’activent dans la mafia du « squat » même si une loi a été récemment votée pour rendre pénalement répréhensible l’occupation d’une villa ou d’un appartement sans l’accord du propriétaire. Mieux, les possibilités d’expulsion immédiate par la police et le parquet sont également étendues pour dissuader les malfaiteurs de l’occupation illégale. Malheureusement, les squatteurs deviennent de plus en plus téméraires et audacieux grâce à une Europe très accueillante et trop tolérante vis-à-vis des étrangers voyous. « Allez aux Usa, en Chine, en Libye ou en Algérie pour y squatter une villa d’autrui après avoir défoncé les portes et fenêtres… Bilahi, vous serez délogés par une balle dans la tête ! » estime Ab. Diop, un Sénégalais habitant Harlem (Usa) à propos des affaires de squat dont il nous dit qu’elles n’existent nulle part ailleurs qu’en Europe c’est-à-dire en France, en Italie et en Espagne entre autres.
« Dis-moi ton pays… »
Il est vrai que dans l’affaire de squat de Lérida, les auteurs pouvaient être poursuivis par la justice. et le propriétaire qui a en effet le droit d’avoir la jouissance exclusive de son bien, pouvait réclamer des dommages et intérêts. Malheureusement, les condamnations ne servent à rien dès lors que la plupart des squatteurs sont des marginaux qui n’ont aucune solvabilité. « Dis moi ton pays et je te dirai qui tu es !» ont sans doute dû se dire les habitants de Lérida (Espagne) à l’endroit de ce groupe de migrants sénégalais.
Hélas ! Leur pays d’origine n’est autre que le Sénégal, un digne pays de l’Afrique de l’Ouest où des jeunes émergents cultivent l’insalubrité, l’incivisme, le vandalisme, le non respect du couvre feu sanitaire et l’incivilité…entre autres vilains défauts. Dommage que ces contre-valeurs aient été exportées en Espagne par 20 jeunes squatteurs ayant échoué dans les champs agricoles de Lérida. Des jeunes gens qui n’ont pas compris que vivre à l’étranger est une expérience exceptionnelle qui doit changer un individu et faire évoluer son rapport au monde. Mais pour ce coup-ci, nos « routards » évoluent dans le monde de la mafia où on risque de tomber fatalement un jour…
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