Licences de pêche au Sénégal

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On aura tout épuisé dans le temps sauf l’affaire des fameuses licences de pêche du parti Socialiste qui semblent résister au temps, nonobstant les différends régimes qui se sont succédé depuis celui du parti Socialiste. Au banc des accusés, Ousmne Tanor Dieng alors puissant ministre d’Etat en charge des affaires présidentielles sous le règne socialiste mais aussi Aminata Mbengue Ndiaye ministre de la pêche et de l’économie maritime, ainsi qu’Alioune Ndoye récemment promu ministre de la pêche et de l’Economie maritime.
Parler d’une si longue histoire sur les licences de pêche, c’est irréversiblement convoquer l’histoire d’un parti qui aura été longtemps épinglé dans ce dossier controversé qui semble transcender le temps.

En effet Ousmane Tanor Dieng puissant ministre d’Etat d’alors en charge des affaires présidentielles sous le règne de Abdou Diouf avait été le premier à gérer ce fameux dossier des licences de pêche.
Comble du destin, dès que le président Wade arrive au pouvoir en 2000,il agite encore l’histoire de ces licences de pêche épinglant nommément le premier Secrétaire du Parti socialiste.
L’affaire fût grand bruit et Ousmane Tanor Dieng se fit le point d’honneur d’éclairer la lanterne des Sénégalais sur cette affaire.
Il avait même été convoqué à la Division des Investigations Criminelles (DIC) à cet effet.« Mais Tanor soutenait orbi urbi que les fonds issus de la vente de ces licences étaient versés dans un compte personnel.
«C’est l’État du Sénégal qui avait demandé de verser les fonds issus des accords de pêche dans les fonds politiques. Les fonds en question ont été de contrepartie fixés par le gouvernement.

C’est le gouvernement qui en avait décidé ainsi, avec l’accord du président Abdou Diouf » dégage-t-il.

Toutefois, cette explication n’avait pas convaincu ses détracteurs de l’époque qui lui rétorquèrent que la Loi ne permettait à personne de reverser de l’argent dans les fonds politiques.
Que seule l’Assemblée était habilitée à le faire par une loi rectificative. Mais au bout de quelque temps, cette affaire fut frappée de prescription.
C’est à dire, les faits pour lesquels Ousmane Tanor Dieng est soupçonné d’avoir commis des malversations échappent, définitivement, au champ d’application de la loi, tant pénale que civile.

Après Tanor, c’est au tour de Aminata Mbengue Ndiaye d’hériter de cette affaire à la tête du département de la pêche et de l’Economie maritime .

Après Aminata Mbengue Ndiaye, c’est au tour du socialiste Alioune Ndoye de prendre les commandes avec à la clé 52 licences de pêches qui lui ont valu d’ester en justice contre un média de la place qui l’aurait épinglé dans cette affaire.
C’est dire tout simplement que les licences de pêche semblent poursuivre l’ombre du parti socialiste et qu’en l’espace de plusieurs décennies, ce sont toujours les socialistes qui gèrent cette boite à pandore devenue une si longue histoire dans la trajectoire du parti socialiste.

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