Accable dans le marché du riz
Le ministre du Développement communautaire et de l’Equité sociale et territoriale, Mansour Faye, en charge de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence, a tenu à clore le débat et la polémique suscités par l’attribution des marchés du riz et du cuvage à des hommes politiques et d’autres personnes inconnues du grand public. Face à la presse ce vendredi, en marge du point du jour du ministère de la Santé sur le Covid-19, il a appelé toutes les couches de la population notamment la Société civile à savoir raison garder et d’arrêter de « parloter ».
« Je voulais tout simplement lancer un appel à toutes les couches de la population. Nous sommes dans une situation très difficile, très compliquée, où les effets de cette pandémie impactent profondément la vie des populations. Donc, c’est le moment opportun de la solidarité, de l’union des cœurs autour de cette question. La partie la moins compliquée, c’est l’achat et l’acheminement des denrées, la plus difficile, c’est la distribution, les activités liées aux ciblages, à la distribution et en ce sens, je lance un appel à l’ensemble de la société civile de concentrer son temps sur l’essentiel », a déclaré Mansour Faye répondant ainsi ceux qui, depuis le début de cette affaire, crient au scandale non seulement dans la distribution des marchés et aussi dans le ciblage des ménages concernés.
“Être là à cogiter, à parler, à parloter, ce n’est pas nécessaire”
L’essentiel pour le ministre du Développement communautaire, « c’est comment on peut participer à cet élan de solidarité, comment accompagner les sous-comités de ciblage, les comités de ciblage dans la stabilisation, dans le choix des ménages du Delta et aussi dans la distribution ».
M. Faye est d’avis qu’il est tout à fait possible pour les uns et pour les autres de venir s’impliquer volontairement pour atteindre les objectifs et les cibles. « C’est cela qui vaille, rien d’autre ne vaille, franchement, être là à cogiter, à parler, à parloter, ce n’est pas nécessaire », a-t-il pesté.
Avant de révéler que M. le président de la République lui a fixé un délai très court, « il m’a donné 15 jours, c’est vrai que c’est un délai très difficile à tenir, mais si tout le monde nous prête main forte..
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