Assassinat du Général Soleimani
L’Iran crie à la “vengeance” contre les États-Unis après la mort du Général Soleimani
Qaïs al-Khazali, un commandant de la coalition pro-iranienne en Irak, a notamment appelé ce vendredi “tous les combattants” à se “tenir prêts”. Les assassinats vendredi par les États-Unis du puissant général iranien Qassem Soleimani et du principal homme de l’Iran à Bagdad, Abou Mehdi al-Mouhandis, placent la région au bord du précipice.
Le premier était le chef de la force Al-Qods des Gardiens de la Révolution, spécifiquement en charge des affaires irakiennes. Quant au second, il était le véritable patron du Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires désormais intégrée à l’État irakien. Face à cette perte colossale, les officiels iraniens ont fermement réagi vendredi, appelant à prendre “leur revanche” contre les États-Unis, faisant courir un risque majeur d’escalade.
Dans ce contexte, l’ambassade américaine à Bagdad a demandé à ses ressortissants de quitter l’Irak “immédiatement”. La chancellerie appelle les Américains en Irak à partir “par avion tant que cela est possible”, sinon “vers d’autres pays par voie terrestre”. Les principaux postes-frontières de l’Irak mènent vers l’Iran et la Syrie en guerre, alors que d’autres points de passage existent vers l’Arabie saoudite et la Turquie.
“Une vengeance implacable attend les criminels”
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, s’est engagé à “venger” la mort de Qassem Soleimani et décrété un deuil national de trois jours dans son pays. “Le martyre est la récompense de son inlassable travail durant toutes ces années (…). Si Dieu le veut, son oeuvre et son chemin ne s’arrêteront pas là, et une vengeance implacable attend les criminels qui ont empli leurs mains de son sang et de celui des autres martyrs”, a dit l’ayatollah Khamenei sur son compte Twitter en farsi.
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