MBOUL YAAMA
Parlant des performances agricoles exceptionnelles de Magnoukkhou SALL nonobstant un déficit pluviométrique sans précédent, Gorgui COUNDOUL tressa des lauriers à son cousin à plaisanterie: «’’Gacéem ga dess në Mbool Yama’’». Un tel compliment aux allures proverbiales Wolof traduit-il la fertilité légendaire de cette vallée mythique de l’entre-deux villages frères, à savoir KHOL KHOL NIANGUENE et KHOL KHOL MÉRINA?
Tous deux de la Commune de Dodji dudit Arrondissement sous administration de la préfecture de Linguère. Au milieu de cette cuvette merveilleuse à l’espace pédologique étonnamment variée, entre sol très meuble (‘’dior’’) malaxé d’argile par endroits et du vraisemblable quartz mêlé d’humus constamment renouvelé et d’origine animale notamment, un puits multiséculaire: ‘’Mboul Yaama’’. Autour de la cruche en décrépitude et servant de niches aux chats sauvages, un vaste champ d’arachides.
À l’ouest, un champ de pastèques bordé d’épis du mil arrivé à maturité en ce milieu de journée. ‘’A.M’’, âgé de 45 ans environs, qui nous a accueilli dans le champ d’arachide familial environnant les restes de ce puits nous a fait connaître la longue histoire des lieux en se référant à des anciens du village.
Toujours selon notre hôte, «il n’y a pas si longtemps un éleveur venu d’un village voisin se suicider a été extirpé du puits sain et sauf par les Sapeurs-pompiers dépêchés de Linguère distant d’une quinzaine de kilomètres de là».
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