Contentieux avev l’Onu
Licenciés par le Haut commissariat des réfugiés trois Sénégalais qui n’arrivent pas à faire appliquer la décision de justice prononcée en leur faveur décident de saisir la Cour de justice de la Cedeao.
Au moment où le comité des droits de l’homme de l’Onu plaide la cause de Karim Wade pour une indemnisation pour détention arbitraire, trois Sénégalais victimes de licenciement abusif et qui ont obtenu gain de cause devant les tribunaux courrentr derrière ieur droit. Las ils ont décidé de saisir la Cour de justice de la Cedeao.
Amnesty International et le Palais de la République ont été saisis du cas de licenciement abusif de ces trois Sénégalais par la délégation régionale du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Cette fois ci, c’est devant la Cour de justice de la Cedeao que les Les victimes sont allées se plaindre. Dans leur requête, les trois Sénégalais que sont Maguette Diagne, Ismaïla Diémé et Assane Diagne disent comptabiliser 20 ans de service au HCR qui les a abusivement licenciés et à qui il réclament le paiement d’ indemnité compensatrice .
Pour rappel, par le biais du cabinet d’étude d’avocats, Me Ndiogou Ndiaye, les trois Sénégalais qui sont licenciés par la délégation régionale du HCR avaient saisi Amnesty International pour rentrer dans leur droit. En l’absence d’Assane Diagne, décédé, mais représenté par ses héritiers Maguette Diagne et Ismaïla Diémé ont porté plainte contre l’organe des Nations unies et obtenu gain de cause devant les juridictions Sénégalaises/Mais depuis lors, ils n’arrivent pas à faire appliquer la loi par l’Onu qui refuse de se plier à la décision prise à son encontre. Dans la lettre plainte adressée à la Cour de la Cedeao, les licenciés notent « l’indemnité de licenciement est bel est bien prévue par les textes relatifs au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés. Mais qu’à ce jour, ils n’ont reçu aucun franc en compensation de leur licenciement abusif après 20 ans de service ».
En effet, après plusieurs années de travail sous- tendu par des contrats entre nos compatriotes et la délégation régionale du HCR, Maguette Diagne, Ismaïla Diène et Assane Diane ont été licenciés sans paiement des droits attachés à cette mesure.
En fait, dans cette affaire, Maguette, Ismaïla et Assane ont reçu une notification de la délégation en cause,les invitant à cesser toute activité au niveau de l’institution onusienne. En réaction, ils déposent des recours hiérarchiques devant les responsables de l’institution qui sont restés sans suit pendant un temps avant que le chef de la délégation du HCR, par ailleurs auteur de la mesure de licenciement décidée à leur encontre, leur fait savoir qu’un nouveau dispositif de sécurité pour le Sénégal a été mis au point par le Département de la Sécurité du Secrétariat général des Nations Unies à New York. Et que dans le dit dispositif, leur licenciement est indispensable.
En clair, contre les Sénégalais, le nouveau dispositif en question recommande de se séparer d’eux.
Ils se sont ainsi retrouvés depuis lors sans salaires. Leurs enfants sont renvoyés de leurs écoles. Maguette et Ismaïla vivent dans la misère. Tandis qu’ Assane Diagne, est décédé entre temps, laissant derrière lui une famille sans ressources.
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