Guinée-Bissau
Face à la crise politique qui paralyse la Guinée-Bissau au sommet de l’État et à trois semaines de l’élection présidentielle du 24 novembre, les chefs religieux bissau-guinéens ont lancé un appel au calme.
Des messages de paix résonnent dans la cathédrale de Bissau. L’Eglise catholique, mais aussi le conseil des Eglises évangéliques, le Conseil national islamique, le Conseil supérieur islamique et l’Association des imams de Guinée-Bissau s’adressent, dans un message commun, au peuple et aux dirigeants politiques. Un message en créole intitulé « réfléchir avant d’agir ».
A l’approche de l’élection, et sans prendre parti dans le blocage actuel à la tête de l’exécutif, les représentants des confessions religieuses mettent en garde face à des « signes inquiétants », l’usage d’un langage violent, une tendance à la diffamation, la désinformation, et le non-respect des principes démocratiques.
Ils appellent les électeurs à faire preuve de civisme, à participer activement au processus électoral, et les candidats en lice à respecter le résultat des urnes. « En cas de litige », ils sont invités à recourir « aux moyens légaux. ». Dans leur message, les chefs religieux s’adressent également à la communauté internationale, pour continuer « à exprimer sa solidarité avec le peuple bissau-guinéen. »
La Cédéao tiendra un sommet extraordinaire vendredi prochain, le 8 novembre, à Niamey, sur la situation politique du pays.
Medianet.sn
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