Opinion
« Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui : ceux qui voudraient faire la même chose ; ceux qui voudraient faire le contraire et, surtout, la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du Tout… »
JULES CLARETIE (1840 – 1913)
La victoire historique du Président Macky Sall, le 24 Février 2019, a ouvert un nouveau cycle politique marqué du sceau d’une triple exigence : celle d’une Réparation du pays, celle d’une Respiration démocratique renforcée et celle d’une Rénovation intégrale dans tous les Secteurs d’Activités socioéconomiques. Dans le sillage de cette trilogie politique structurante, se construit un consensus Républicain et Patriotique que cristallise le « Dialogue National » initié par le Président Macky Sall et qui emporte l’adhésion de l’immense majorité des Forces sainement vives de la Nation et de l’essentiel des Organisations Politiques et de la Société Civile de notre pays.
Au vrai, de telles avancées de portée sociale et politique considérable, ont jeté les bases d’une reconstruction des fondamentaux de la cohésion nationale et du maintien de notre « vivre – ensemble » dans ses atours les meilleurs. Dès lors, il est facile de comprendre le déchaînement médiatique des marchands de sable, des illusionnistes promoteurs de la « cyberhaine» dont les boules puantes et autres insanités quotidiennement débitées, exaspèrent l’immense majorité de nos populations attachées à des Codes de Valeurs et arrimées à des systèmes de significations collectives bâties des Siècles durant.
Incapables de s’inscrire dans cette trajectoire qui imprime une nouvelle dynamique sociale et politique, une partie de l’opposition et certains activistes surfent sur les cimes médiatiques où s’entremêlent vociférations, déclarations incendiaires à des fins subversives et des contrevérités d’une extrême grossièreté.
Pourtant, depuis quelque temps, la horde politico – médiatique s’est trouvée un nouvel allié, ou plutôt un nouveau membre dans la meute, dont l’intérêt est d’autant plus grand, qu’il est présenté (beaucoup plus qu’il ne se présente lui – même ainsi), comme une «figure éminente » de la « Mouvance Présidentielle » : Moustapha DIAKHATE. Celui – ci, comme saisi d’une brutale hystérie réprobatrice contre le Président Macky Sall, use et abuse de sorties médiatiques à travers des analyses de très faible teneur. Drapé du manteau de Sociologue hors – pair qui ferait frémir Durkheim de jalousie, il attaque le Président de la République qui ne devrait pas « jubiler », même si le formidable accueil populaire de nos « Lions » de retour du Caire, était «un encouragement » (Sic). Ce reproche puérile et ridicule, non argumenté, renseigne sur son très bas niveau de perception des questions sociales, sociétales et politiques.
Pour Père Moustapha, le Président de la République ne devait point communier avec son peuple, même si au Benin et à Madagascar, ce fut dans une liesse de très forte amplitude que les peuples et les Dirigeants de ces pays ont accueilli leurs joueurs éliminés au stade des quarts de Finale ! Ce que Moustapha ignore, de surcroît, c’est qu’il est des défaites plus valorisantes et plus glorieuses que certaines victoires, notamment quand ces dernières sont acquises « à la Pyrrhus » !!
Cependant, en dépit de ce fâcheux faux – pas, que d’aucuns considéraient comme une banale méprise, Moustapha Diakhaté a persisté dans sa croisade « Anti – Macky », par le biais de « l’Affaire Guy M. Sagna», pour laquelle il tint un discours amphigourique dans lequel, prétentions absurdes et analyse inepte, se disputent les premières loges. Très grave forfaiture intellectuelle que d’emprunter cette impasse. Aucun tour de passe- passe ne saurait autoriser, en effet, la comparaison entre une « affaire » portant sur l’antisémitisme, le complot, l’espionnage et une frustration nationale (la France venait de perdre l’Alsace et la Lorraine rattachées à l’Allemagne), ponctuée par un Procès qui dura 12 ans…, avec les frasques d’un « Activiste » ! Dans « l’affaire Guy », jamais Moustapha ne s’est épanché sur la gravité des propos tenus. Il s’est contenté de poser la question en termes de « substitution de responsabilités », accusant une Association, en lieu et place de GUY, tout en évitant soigneusement d’aborder le cœur du problème.
La dernière salve « Anti – Macky » lancée par Moustapha Diakhaté, est sans aucun doute la plus farfelue, la plus infecte. Sociologue, puis historien et expert juridique, Moustapha Diakhaté dévoile un autre pan de sa haute carrure et de son incomparable envergure: il est Expert Pétrolier.
Moustapha Diakhaté, identifie des « risques », ne souhaite pas, mais « estime qu’il faut absolument casser» la relation Cos – Petrogaz – Petrosen – Africa Oil &Power ! Il soutient que « pour éviter un autre scandale…, il urge de décliner l’attribution de la distinction accordée au Président de la République par la Chambre africaine d’Energie… ».
Arrêtons – nous sur ces propos, un instant. Nulle part, dans l’analyse des Risques Internationaux liés au Pétrole, nous n’avons appris ou entendu les éléments soulevés par Moustapha, en faire partie ! Dénoncer la Convention ? Pourquoi ? Que dit –elle de si grave pour que Moustapha à la science infuse et encyclopédique nous enjoigne de la récuser ? Mystère…, des mots, encore et toujours des mots enrobés ! Sur le registre du Professeur qui sait, parlant à ses élèves qui doivent obéir, car ne sachant pas, Moustapha, au – delà d’une condescendance qu’absolument rien ne fonde, psalmodie et franchit des lignes rouges, surtout qu’il explore un espace qui lui est totalement étranger. Pire encore, il parle « d’un autre scandale ».
Ah oui, il y a « SCANDALE » parce que la BBC, nouvelle référence biblique des « Pétro – politiciens » du Sénégal !!
Aujourd’hui, le Ministre Moustapha Diakhaté prolonge sa trajectoire politique des plus bizarres, durant cette dernière décennie : Frère de Parti du Président Macky Sall (dans le PDS), Moustapha n’a jamais été un proche de celui – ci. Il ne l’a pas accompagné lors de sa sortie du PDS ; il a affronté l’APR lors des Locales du 22 mars 2009 ; il a rejoint l’APR après ces Locales pour la quitter au bout de quelques de compagnonnage, non sans la taxer de Fan’s Club (d’un point de vue statutaire, il n’est pas membre de l’APR) ; il n’a vécu aucune des séquences qui ont forgé l’identité politique de l’APR (éloigné des batailles, absent le 23 juin 2011, Congrès du Parti le 10 décembre 2011 royalement boudé…).
Malgré toute cette trajectoire sinueuse et des plus troubles, Moustapha Diakhaté, à la surprise générale, allait occuper des positions de pouvoir des plus élevées : Secrétariat Exécutif National de l’APR, Député, Président du Groupe Parlementaire de Bennoo Bokk Yaakaar, enfin, Ministre de la République. Niché au cœur du pouvoir, Moustapha a pesé sur bien des destins individuels, sous plusieurs rapports et n’a jamais su solder le lourd contentieux qui l’oppose à des pans entiers du Parti qui n’ont ni oublié, ni pardonné et qui le considèrent comme la figure absolue de l’usurpateur. Seule sa proximité assumée avec des Secteurs influents, lui a ouvert un espace auquel il n’a jamais rêvé !
Dans la tourmente parce que déchu, Moustapha affiche sa frustration et sa privation de manière fort brutale. Il ne devrait pas, au regard de beaucoup de facteurs qu’il sait parfaitement.
Alors, même si nous savons que cela lui sera difficile, nous lui demandons solennellement de faire la seule chose qu’il doit faire : SE TAIRE !!
Amicalement Père MOUSTAPHA ;
MAISSA MAHECOR DIOUF
Membre – Fondateur de l’APR,
RESPONSABLE POLItiQUE A FATICK
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