Promotion de l’homosexualité
Le Directeur général pour l’Afrique de l’ouest d’Oxfam, Adama Coulibaly a nié et rejeté la prétendue promotion par l’Ong de l’homosexualité au Sénégal, avant de clarifier les objectifs et les missions de l’organisation britannique, lors d’un entretien avec le président de JAMRA (Ong islamique), Mame Makhtar Gueye.
« Oxfam ne fait pas la promotion de l’homosexualité au Sénégal. Ce n’est pas dans notre mandat. Nous avons un accord de siège avec le gouvernement qui trace très clairement les activités dans lesquelles nous devons évoluer ici au Sénégal. Il s’agit de question de gouvernance, d’eau, d’assainissement, d’hygiène, de revenus pour les femmes et les jeunes et des questions liées à l’humanitaire quand il y a des crises », a expliqué le Directeur.
Il a reconnu que Oxfam a envoyé à tous ses agents un mail intitulé : « lettre d’amour » dans laquelle il est question de la condition des LGBT (les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transgenres), dans l’organisation et la nécessité des les promouvoir, de leur donner des postes de responsabilité, de renforcer leur leadership dans les pays du sud.
Cette lettre se termine par une menace aux pays et aux agents qui refuseraient de se plier à cette nouvelle vision d’Oxfam. Cette affaire fait suite à un différend entre le désormais ex-agent Elimane Kane et l’Ong. Il dit être licencié pour avoir refusé de se conformer à ses principes, alors que Oxfam soutient qu’il a commis une faute lourde dans la mesure où il n’a pas respecté l’intégrité et préservé la réputation d’Oxfam.
Dans un communiqué rendu public lundi, l’organisation Oxfam a estimé que le respect et la protection des droits des personnes, qu’ils soient LGBTI ou non, n’est pas forcément en conflit avec les croyances individuelles et collectives, qu’elles soient religieuses ou culturelles.
« La question n’est pas d’approuver ou de désapprouver l’homosexualité. La question n’est pas d’aimer et de ne pas aimer les personnes LGBTI. La question n’est pas la légalité ou l’illégalité de l’homosexualité. La question est simple : celle de reconnaitre que tout être humain, en particulier les personnes LGBTI et d’autres minorités, ont des droits, reconnus ou non par la loi, qu’il faut respecter et protéger. Oxfam où qu’il se trouve dans le cadre de ses activités est respectueux du contexte politique, social et culturel de chaque pays et de la sensibilité de tous ses employés et partenaires », peut-on lire dans le document.
Medianet.sn
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