Campagne électorale

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La campagne qui a démarrée avec
la multiplication des rassemblements politiques et la descente à grand renfort de mobilisation des responsables à la base a fait que administrations soient désertées pour les besoins des activités politiques. A Partout, tout est reporté à l’après 24 février !
Les états majors politiques continuent de rivaliser de mobilisation, donnant la preuve que la campagne pour la présidentielle bat son plein est bien. Au Sénégal, à l’approche de chaque élections, les responsables politiques d’envergure n’attendent pas le lancement officiel de la campagne pour se jeter dans la mare aux voix. Les mauvaises habitudes ayant la peau dure, elles sont renforcées par la peur des responsables qui occupent des postes, d’être éjectés en cas de défaite chez eux. C’est ainsi que chaque élection devient, par la force des choses, synonyme de vacance de postes et d’économie au ralenti. Ça devient pire lorsque la plupart des ministres , directeurs de cabinet, secrétaires généraux et conseillers vont à la pêche aux voix. La campagne gagne en ce moment en intensité par la présence sur le terrain, de tous les partis en compétition qui sont entrain de sortir le grand jeu pour convaincre l’électorat. Par le recours à des meetings et des parades sur fond de propagande électorale, la classe politique porte un sacré coup aux activités économiques du pays. D’ici le 24 février, tout est à l’arrêt. Au niveau de certaines administrations, elle se traduit par des désertions. La campagne ralentit les activités économiques et constitue un frein pour le développement du pays. Une campagne électorale est pour les habitants des grandes villes du pays un véritable calvaire avec des routes bondées et des atmosphères de démonstration de force qui bloquent tout

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