Trois morts et plusieurs blessés

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La responsabilité de l’Etat est entière dans la multiplication des scènes de violence dans la campagne électorale. Si l’attaque du siège de Pastef et les mêmes actes délictuels qui s’en sont suivis ont été frappés d’arrestation, on n’en serait sans nul doute pas à ce stade de violence.

En fin janvier, des nervis armés de gourdins ont attaqué le siège de Pastef de Ousmane Sonko à Yoff. C Beaucoup de dégâts matériels avaient été enregistrés. Une semaine après, c’est à une autre réelle scène de violence de la campagne électorale que l’on assite.
C’était le lundi 04 février dans la langue de barbarie à Saint louis.

Il s’agit d’une caravane de la coalition Sonko président qui a été attaquée à Saint-Louis. Le bilan fait état de quatre blessés dont un dans un état grave. Les patriotes ayant accusé le camp du pourvoir et le coordonnateur départemental de Pastef ont déposé une plainte qui n’a pas encore porté ses fruits. Pendantque les commentaires vont bon train sur ces actes de violence, encore la caravane de Pastef qui se frotte à Mbour à celle de Benno Bok Yaakar faisant des blessés.
A Tamba,la violence de la campagne a fait trois morts. Dans la capitale du Sénégal orientale où la maison d’un responsable du PUR a été brûlé, il a été enregistré une attaque qui a entraîné deux mort. L’ un est militant de Bby et les deux autres des conducteurs de moto Jakaarta. L’attaque est attribuée à des éléments de la garde du leader du PUR qui révèlent à leur tour que des gens poursuivaient le cortège du Pur en guise de représailles à leur militant mort poignardé. Ce qui a entraîné une bataille rangée entre les deux camps.
Les journalistes qui accompagnent le cortège d’Elhadi Issa Sall ont été pris à partie par des assaillants, plusieurs d’entre eux ont été blessés. En tout cas ;si l’Etat avait pris les devants en barrant le chemin aux auteurs des premiers cas de violenc, on n’en serait pas là. Dans un état de droit, on ne saurait laisser des gens s’ attaque sans r à d’autres sans que la loi leur soit appliquée dans toute sa rigueur.

Si la loi interdit que l’on fasse justice soi-même, c’est tout simplement parce que les individus seraient alors soumis à la loi du plus fort . Certaines personnes considèrent parfois qu’il n’y a pas de mal à rendre les coups reçus. Cela signifie qu’ils appliquent leurs propres règles, sans toujours se rendre compte qu’elles ont peut-être une part de responsabilité dans une affaire. Si chacun faisait sa propre justice, il deviendrait impossible de vivre ensemble.
Medianet.sn