Présidentielle
Sans être partie prenante dans l’élection présidentielle, Me Abdoulaye Wade demeure, à la fois, l’énigme et la clé de ce scrutin. Ses faits et gestes sont scrutés de partout. Sa demeure de retraite de Versailles est devenue le lieu de rencontre des soutiens de candidats. Me Wade qui y a convoqué ses lieutenants que sont Oumar Sarr et Mamadou Diop Decroix, accompagnés de Pape Diop, n’a pas donné de consigne à l’issue de cette entrevue.
Ce chassé-croisé a, également, impliqué Pierre Goudiaby Atépa. L’architecte qui a apporté son soutien à Ousmane Sonko y serait allé à deux reprises, selon nos sources, pour décrocher un appui en faveur de son candidat. Sauf que Me Wade demeure encore réticent. Ce qui n’est pas sans alimenter les spéculations et fausses informations sur les réseaux sociaux et dans la presse, en ligne notamment, où une consigne en faveur de Idrissa Seck avait été agité. Intox, selon ses proches. Ce qui n’est pas sans créer une mauvaise symphonie dans son parti. Si Babacar Gaye dit que le Pds devra soutenir une candidature libérale, Me Amadou Sall, un autre cacique du parti et porte-parole de la formation créée par Wade reste sur la ligne de départ : la lutte pour la non tenue de l’élection présidentielle et, subséquemment, un vote blanc assimilable à un boycott, apprécié par beaucoup de cadres libéraux comme une manière de dérouler le tapis rouge à la réélection de leur bête noire, Macky Sall.
L’un dans l’autre, Me Abdoulaye Wade devrait se déterminer pour éviter un éclatement de son parti en mille morceaux.
Medianet.sn
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