Présidentielle Sénégalaise en France

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Un éclatement des centres de vote en France pour la présidentielle 2019 est lourd de conséquences

L’éclatement des centres de vote en France va créer beaucoup de problèmes lors de la présidentielle de février 2019 prochain. Une nouvelle carte électorale a été dessinée pour les détenteurs des cartes CEDEAO dans les 10 lieux de vote suivants : Paris, Mantes-la-jolie, Creteil, Orléans, Nantes, Le Havre, Lille, Strasbourg, Mulhouse, Toulouse. Ceux qui avaient voté aux élections législatives en 2017 auront des nouvelles cartes sous forme de duplicata avec l’érection de nouveaux centres de vote.

C’est un basculement auquel les électeurs de la diaspora n’ont pas bien été sensibilisés. Conséquence : beaucoup de personnes ne sont pas allées retirer leur carte d’électeur avec le nouveau lieu de vote.

Tous les Sénégalais dont les numéros de bureaux de vote sont terminés par les chiffres 56, 57, 58, 59,60 61,62 ,63 et 64 sont concernés par ces changements. Les électeurs qui résident dans le Centre, l’Oise, les Yvelines, la Bretagne, Mulhouse auront de nouvelles cartes dupliquées.

Les électeurs de Limoges, Poitiers, Pau qui avaient comme lieu de vote Bordeaux auront de nouvelles cartes.

Les Sénégalais d’Evreux, de Normandie, Lille, Amiens, et Saint Quentin qui avaient voté aux élections législatives auront aussi de nouvelles cartes.

Si ces changements dans la carte électorale n’arrangent pas l’opposition, le parti au pouvoir aussi en souffre avec beaucoup de nouvelles cartes non retirées. La sensibilisation n’a pas été au rendez-vous avec le consulat de Paris. Ce qui risque d’entrainer d’énormes difficultés pour le scrutin du 24 février.

Le grand centre de vote Paris a été éclaté en plusieurs centres dans les villes comme Creil, Orléans Compiègne, Mantes-La-Jolie etc. Ceux-qui attendent le 24 février pour retirer leurs cartes risquent de ne pas voter. Les responsables de l’Alliance pour la République (APR) ont eux aussi d’énormes difficultés pour le retrait des cartes.

Du côté de l’opposition aussi, le basculement vers les nouveaux de vote va créer beaucoup de bruits voire même des risques de blocages le jour du scrutin.

Medianet.sn