Présidente de l’ Ofnac

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La présidente de la plus en plus contestée institution qu’ l’OFNAC est une magistrate de formation qui totalise 27 ans de carrière. Nommée en juillet dernier à la tête de la structure en charge de la lutte contre la corruption, Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté est depuis 1989 soit parquetière soit juge dans différentes juridictions du pays e de l’Uemoa.

Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté qui a pris l relais de Mme Nafi Ngom Keita à l’OFNAC est un magistrat qui totalise 27 ans de carrière partagés entre le Parquet et le Siège. Sortie de l’Ecole Nationale de l’Administration et de la Magistrature en 1989, elle est nommée à la même année, Substitut du Procureur de la République près le Tribunal Régional Hors Classe de Dakar chargée des mineures et des audiences de flagrant délit. Elle quitte ce parquet à la faveur d’une promotion qui l’a conduit au parquet de Thies où elle nommée à partir de 1999, Procureur de la République près le Tribunal Régional de Thiès. La nouvelle Présidente de l’OFNAC a passé 4 ans dans la capitale du rail qu’elle a quitté en 2003 pour devenir doyen des juges d’instruction au Tribunal Régional hors classe de Dakar. Elle a occupé ce poste stratégique pendant 4 hivernages avant d’être nommée, avocat général à la Cour de justice de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Dans la juridiction communautaire, Seynaba Ndiaye Diakhaté est promue en 2013, Premier Avocat Général à la Cour de justice de l’UEMOA à Ouagadougou au Burkina Faso. Après 3 années de service dans cette fonction, elle retourne au Sénégal à la suite d’un Conseil supérieur de la magistrature tenue en avril 2016 au cours duquel , elle est affectée à la Cour suprême du Sénégal en tant que Conseillère à la Chambre administrative et criminelle. Parallèlement à cette fonctions, Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté a eu à occuper entre 2008 et 2010, la présidente du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant. Au Sénégal, outre les dossiers Idrissa Seck, elle a eu à connaitre des dossiers brulants comme celui des pots de vin à l’ANOCI, l’agression de Talla Sylla, le dossier du défunt leader de Jamra, Abdou Latif Guèye, celui d’Abdourahim Agne etc… A la Cour de Justice de l’Union Economique Monétaire, la remplaçante de Mme Nafi Ngom Keita a eu à avoir des problèmes dans cette instance. Elle fait en effet partie des 7 magistrats qui ont été renvoyés en juillet 2015 par le Président Yayi Boni en tant que Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA. Pour les renvoyer jusqu’à nouvel ordre, le Président Béninois les avait accusés d’avoir perçu leurs salaires et de bénéficier de leurs avantages tout en refusant de participer aux audiences présidées par le président de la Cour, Daniel Lopès Ferreira.